TOOL – Ænima

Bon là je rigole plus. Je m’attaque au saint des saint. A un truc au dessus de tout. Tool. Nom inconnu pour certain et pour d’autre il résonne comme le nom du graal au milieu de la table ronde. Mais sur l’étagère ils ont déjà 3 grammy’s et quelque disques de platine.
Tout d’abord, mon rapport à ce groupe. Je crois que c’est ma première claque. Vous savez, celle qui vous scotche et qui vous pousse à la réécouter encore et encore et encore et encore et encore. Ben moi c’était avec « Aenima » de Tool.

Sortie en 1996, je l’ai découvert plus tard en 2002 vers mes 10-11 ans. Groupe américain formé à Los Angeles et dirigé par le très spécial et charismatique Maynard James Keenan. Connu aussi pour être le chanteur d' »A perfect circle« . A la batterie Danny Carey (à fait des trucs avec « King Crimson« ), Adam Jones à la guitare (75e plus grand guitariste de l’histoire selon Rolling Stones), Justin Chancellor à la basse. Ces gens forment Tool, un groupe méconnu du grand public mais multiple album de platine. Album qui rend hommage à Bill Hicks, humoriste Américain mort en 94.

Tool se permet des constructions de morceaux, des effets des breaks. Moi c’est ce qui m’a marqué. Cette manière de partir loin dans la musique, mais toujours avec énormément de cohérence. Et la voix de Menard pour sublimer ça. Si vous aimez méditer, Tool est une bonne bande son, si vous en avez marre du concerto à la flûte de pan tibétaine. Bon il serait peut-être temps de parler de ce 3e album : Aenima.

Pourquoi Aenima ? Car comme dit plus haut c’est le premier que j’ai écouté et puis forcément avec le temps j’ai tout rongé mais mon cÅ“ur balance pour cet album. De la première seconde à la dernière ça me transporte. Même si il y a deux ou trois titres un peu spéciaux !

Juste avant de parler morceau par morceau, un petit mot sur les clips et l’univers visuel. C’est sombre. Mais alors sombre, sombre, sombre, sombre. Si vous aussi vous détestez l’humanité et toutes les conneries que nous sommes capable de faire et bien Tool va cristalliser tout ça.

Bon, première seconde de l’album « Stinkfist« . J’ai toujours un petit frissonnement en entendant les crissements du début avant l’arrivée de la basse.

Poing qui pue. On sent le côté sale de ce morceau. Un paquet d’ado on fait leurs crises avec Sum41 ou autre, et bien moi c’était Tool et ce morceau que je connais par cÅ“ur. La mélancolie de Meynard me parle : «I don’t want it i just need it…. To know I’m alive». Si vous aimez les morceaux sexy, précis et concis, passez votre chemin. Car Stinkfist dure 5 minutes et le morceau suivant 8 minutes 29 exactement.

Mais 8 minutes de pure bonheur : Eulogy. Préparez vous à la crier.
Autant certains morceaux je n’ai pas mal au cÅ“ur mais Tool bordel. Pour saisir l’intensité de leur musique on ne peut pas échapper à la moindre seconde chelou et c’est ça qu’est bon.

Bon c’est pas le tout mais je suis obligé d’aller vite. Je ne voulais pas faire de lundispensable de peur de représailles de certains féru (dont je fais parti),Tool c’est un peu sacré. Petite parenthèse, autant 75% des titres me font vibrer autant il y a deux trois passages chelou.

En fait plus j’avance et moins j’ai envie d’en parler mais plus d’écouter.

En fait j’arrive pas à décrire la musique. Ça fait un moment que j’écoute des trucs et ça peut aller d’un style à l’autre mais Tool, même plus de 10 ans après c’est toujours aussi efficace ça résonne dans mes tympans et mon crâne comme un hymne.

Third eye, le morceau qui clôture l’album est très post rock mais en pas chiant. Il dure 14 minutes, une broutille.

Si j’avais le choix pour ce lundispensable je l’aurai fait sans parler, car ce CD n’a besoin d’aucun commentaire. En vrai, je le fais juste pour le faire découvrir à certaine personne et peut être faire naître un amour pour cet univers qu’est Tool.

Pour finir : Forti six & 2. Car cette ligne de basse en intro m’a marqué au fer rouge et m’a donné l’envie de me remettre à la musique. Enjoy.

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