THE SWORD – Apocryphon – Razor & tie records

Après les sorties successives de tous les albums pitchfork possibles de la rentrée, on ne vous cache pas qu’on est à overdose -1. Par conséquent, c’est parfois à reculons qu’on pousse un disque dans la platine (au hasard le dernier Tame Impala). Quand on se réveille le matin en ayant envie de télécharger l’intégrale de Judas Priest, on se dit que bon, quand même, on a envie de crier quelque chose du genre de « Père Dodu j’en peux plus » mais en rapport avec la musique.

C’est là qu’on se rend compte que la vie est quand même parfois bien faite puisque c’est aujourd’hui qu’on met de côté tous les hipsters du monde entier pour un gros album de heavy metal.
Merci THE SWORD de sortir aujourd’hui votre 4e album: APOCRYPHON. (C’est même jouissif de l’écrire)

The Sword viennent du Texas (comme les Marked men, je dis ça comme ça), cet endroit de déglingos qui cuit sous le cagnard et où des hommes en pick-ups poussiéreux boivent de la Bud. C’est leur tournée en première partie de Metallica qui a contribué à les rendre célèbres, ils ont d’ailleurs fait partie des groupes programmés au Orion music festival à Atlantic City, le festival créé par Metallica. Sinon, ils ont sorti avant celui-là 3 albums sur l’excellent label Kemado records (le label de Saviours je dis juste ça comme ça), ou disons le clairement, ils ne sont jamais sorti du sillon cher à notre coeur du heavy metal stoner. Sur Apocryphon on a la joie de retrouver les vieux tricks old school de leur premier album Age of Winters, les gros breaks de batterie à la Bonham, du doom metal qui groove pour écouter à fond dans la Renault 21.

Les charmants garçons nous font même gré d’une intro de morceau électronique sur le dernier morceau Apocryphon, tiens donc, qui fait un peu l’effet d’une teinture ratée: c’est moche mais au bout de 2-3 jours on fera plus gaffe.

A noter la très jolie pochette (aussi baroque et occulte que les paroles de l’album) dessinée par J.H. Williams.

NB: Mettre l’ampli à 11.

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