Bon c’est mon deuxième lundispensable et je m’attaque à du lourd. Du très lourd même. Référence du Big beat ou de la Drum n’bass.
Prodigy. Et forcément si je dis album et Prodigy dans la même phrase vous voyez déjà ce crabe qui lève les pinces au putain de gros beat de Fat of the land.
Mon rapport à ce cd ? Un peu décevant je dirais. Non je l’ai pas découvert dans un squat de junkies quand j’avais 6 ans. Parce que oui quand il est sorti j’avais 6 ans. Non je l’ai découvert vers mes 14 ans durant ma phase no life World of warcraft. Mais je vous assure c’était aussi hyper rock’n’roll.
Je m’y suis intéressé forcément à cause du gros tube de cet album « Smack my bitch up » et de son clip qui fit polémique. Mais ce fut un grosse claque. J’étais et je suis toujours à la recherche de rythmiques. DE vraies ryhtmiques et là j’avais les rythmique PLUS un travail d’autiste sur le moindre son, la moindre piste de voix.
Petit point sur le groupe. Originaire de Braintree, dans l’Essex en Angleterre, à la compo et aux claviers Liam Howlett, Keith Flint danseur oui oui et chanteur et le Mc Maxim reality !
L’album c’est un mélange de hardcore de techno breakbeat. Enfin c’est du lourd, ils ont mélangé tous les styles violents qui dégoulinent de rage et ils en ont fait un album Big beat comme on dit.
Obligés de parler de l’énorme com’ qu’il y a eu autour de l’album. Toutes les radios FM diffusaient « Smack my bitch up« . Les deux clips ont fait polémique « Firestarter » et « Smack my bitch up » le premier pour l’apparence du chanteur et le deuxième clip était taxé de misogynie. Et dernière polémique une citation du nazi Hermann Göring. Mais Prodigy avaient pour eux cette ironie et le sarcasme constant. On sentait que c’était des bons gars qui voulaient juste faire chier le bon samaritain.
Album qui a servi a quelques B.O. de films d’actions hein ! « Serial trillah » ça donne juste envie de courir et de danser jusqu’à tomber en crise d’hypoglycémie. En vrai pour les avoir vus en live. Courez y tous. En plus des cours d’éducation civique, ils devraient rendre obligatoire un live de Prodigy.
Plus sérieusement cet album a marqué les esprits du monde de la rave party et de la musique électronique. Prodigy c’est le groupe qui fait son son. Dès les premières secondes tu sais que The Prodigy sont revenus. Ce groupe est un des premiers que j’ai découverts totalement seul et j’ai pris une sacrée claque avec cet album. This is dangerous !
C’est plutôt un honneur de pouvoir vous vendre cet album. Grâce à eux j’aime l’électro et tout ce qui est drum n’bass et bass music.
D’ailleurs un EP d’hommage pour les 15 ans de l’album est sorti en 2012 avec 6 remixes de 6 producteurs de bass music tels que Baauer, Noisia ou Major lazer.
Ça c’est Noisia par exemple
Bon allez je vous laisse les p’tits z’amis. Profitez encore un peu de cet album de folie et venez claquer des doigts en rythme sur Le morceau « diesel power« Â ! Tcho