The Chemical Brothers – Come With Us (2002)

The Chemical Brothers – Come With Us (2002) Freestyle Dust (UK) Astralwerks (US)

Aujourd’hui je vais vous parler d’un disque qui m’a laissé un souvenir impérissable, un disque tombé du camion et arrivé par hasard dans mon discman, en 2003, alors que je me pensais déjà fan d’électro parce que j’écoutais les Daft Punk ou Fatboy Slim…  Aujourd’hui j’ai choisi de vous parler de Come With Us le 4ème album studio des Chemical Brothers.

D’ailleurs quand je voyais le nom de ce groupe passer je disais « chémical », ce qui prouve bien que je n’y connaissais rien à l’époque, et que mon niveau d’anglais était nul !

Bref si je me suis un jour posé pour écouter cet album c’est d’abord grâce à cette intro « come with us », « viens avec nous » (eh ouais j’ai fait des progrès depuis). Un morceau qui dure 5 min et qui monte, et qui monte et qui forcément vous pousse à fermer les yeux et à vous laisser entraîner.

Si je vous parle de cet album aujourd’hui c’est pour réparer une injustice. Si pour moi cet album a été ma première expérience avec le duo des faux frangins,  Tom Rowlands et Ed Simons n’en n’étaient  pas à leur coup d’essai et avaient déjà secoué la planète à coup de clips bien sentis et de morceaux « big beat », « techno-rock » qui en feront rapidement un groupe au succès international d’ailleurs à cette période c’est bien les Daft Punk qui font la 1ère partie des Chemical.

2ème morceau de l’album et un de ceux qui me laisse un peu dubitatif aux premières écoutes, (« it began in afrika »).

Mais ce morceau a aussi le pouvoir de vous faire croire qu’après avoir été emmené par une des meilleures intro du monde vous venez de voyager dans le temps et que vous êtes maintenant dans le berceau du monde, à coup de tam-tam et de fauves rugissants. La force de cet album réside dans plusieurs choses, déjà il ne se passe pas 10 secondes sans qu’un nouvel élément, un filtre, un effet, ou que sais-je, ne vienne vous chatouiller les oreilles, les Chemical savent occuper l’espace et vous y emmener (« galaxy bounce »)

Et le vrai tour de force de cet album c’est qu’il est pensé comme un mix, et que chaque morceau amène le suivant (c’est vrai pour les ¾ de l’album) et en ça, il en fait à mes yeux un des meilleurs albums du groupe. Alors oui je répare une injustice, parce que l’album ne fit pas grand bruit à l’époque et qu’au hasard de magazines et d’interviews du groupe je réalisais quelques années plus tard que Come With Us était pour la fanbase du groupe un album anecdotique…

Et pourtant qui a pu oublier le titre Star Guitar sublimé par Michel Gondry qui profita d’un retard de son TER et qui tourna le clip avec son iphone 2… ah non on est en 2002 pardon il y avait encore un peu d’argent pour la musique.

Pour la petite histoire ce clip culte a été tourné depuis la fenêtre d’un train qui allait de Nîmes à Valence et Michel (bah oui c’est son prénom) a fait le trajet plus de 10 fois et s’est aidé de papier millimétré, d’oranges, de chaussures et de livres pour réaliser ce tour de force que je vous invite à découvrir ! (Clip + Making of)

+ MAKING OF

D’ailleurs les trains on les retrouve aussi dans l’avant dernier morceau Pioneer Skies qui à l’époque est le morceau qui m’emmène le plus loin grâce à ces panoramiques gauches droites sur la fin du morceau qui m’ont rendu accro à cet album.

Et puis vient la fin de l’album avec un morceau venu du fond des abysses The Test en featuring avec une baleine et Richard Ashcroft chanteur de The Verve, ce morceau puissant et libérateur et sur lequel j’avais le don de m’endormir à chaque fois que j’écoutais l’album au casque.

<iframe width= »560″ height= »315″ src= »https://www.youtube.com/embed/yhS9LnDoo_w » frameborder= »0″ allow= »autoplay; encrypted-media » allowfullscreen></iframe>

Bref pour moi cet album reste à ce jour ma meilleur expérience auditive si bien que depuis je suis accro à la chimie des « frères pétards ! »

On se quitte avec My Elastic Eye un morceau que vous pu entendre dans le film L’Effet Papillon.

Laisser un commentaire