TENNIS – Young & Old

Sortie le 14/02/12 sur Fat Possum

Ce qui est bien quand on travaille à Béton c’est que: 1 on bosse avec des gens cool, 2 on écoute (parfois) de la musique cool. Alors imaginez les jours où les deux sont cumulés. C’est ce qui c’est passé la semaine dernière quand ma chef m’a dit « Hey Caro, tu veux écouter le dernier Tennis? ». Joie.

Tennis, ce trio de Denver composé de Patrick Riley & Aliana Moore (mariés dans la vie) & James Barone.

Tennis c’est: Marathon, tube surf-warm-pop qui ne nous a pas encore lassé en un an de diffusion outrancière. C’est donc avec impatience et un peu d’appréhension que je lance ce deuxième album Youg & Old.

Young & Old s’ouvre sur It All Feels The Same, un titre qui pourrait être tiré du premier album. Sans surprise mais rassurant. Chant christallin et virevoltant ambiance sunset 60’s lo-fi. La recette fonctionne.
Puis arrive le single Origins, bien plus groovy que Cape DoryYoung & Old: un album de Tennis mais en mieux?

En 10 titres, les instruments se développent, prennent l’air. Les guitares et la voix respirent (Take me to heaven, Dreaming). La basse est bien plus présente, le moog fait son apparition (Travelling). C’est toujours du Tennis mais en plus groove, plus chaud, plus rond…

A ce moment précis il est temps d’entreprendre une investigation journalistique des plus poussées (AKA lancer google) pour en savoir plus. D’où vient ce groove? Qu’est ce qui a changé?

La production bien entendu! C’est Patrick Carney (Batteur des Black Keys) qui a produit l’album. Chapeau bas Monsieur Carney, le son de Tennis s’en trouve enrichi, plus varié, plus clair.
Avec le recul, c’est vrai que Origins et Petition semblent bien influencées par les Black Keys et c’est vrai aussi qu’ils sont sur le même label…

Bilan: parfois réfléchir éviterait d’utiliser google et Young & Old est une réussite, un album pop-warm lo-fi frais, sans prétention et solide que je retourne écouter de ce pas.