Emission spéciale pour fêter les 5 ans, avec invités, blind-test et quizz !
VINCENT : Ten Years After « I’d love to change the world » (1971)
CHLOE : Plastic Bertrand « Ça plane pour moi » (1977)
YANN : Lizzy Mercier Descloux « Fire » (1979)
ANTHONY : Atlanta Rhythm Section « Spooky » (1972)
AURORE : Fleetwood Mac « Go your own way » (1977)
JEREMY : Hawkwind « Silver Machine » (1972)
– The Selecter « On My Radio » (1979)
– The Buggles « Video Killed The Radio Star » (1979)
C’est la fin de saison pour RIFFS 70, mais on se retrouve très vite pour un nouvel événement du côté des bords de Loire…
Il est une de ses personnes qui est souvent discrète, bricole les sons et expérimente sur celui-ci depuis plus de 35 ans via son label Gagarin Records ou via des commandes de films d’animation/créations radiophoniques. Il pratique une musique décalé à son époque, plutôt cheap ou kitch, mais jamais vulgaire ou dans la théorie du plaisir coupable. D’ailleurs, il possède un humour qui manque fortement dans la musique électronique créative, bien plus que les Salut C’est Cool ou l’autre groupe d’Orleans que j’ai pas envie de dire le nom.
La cinéaste Marie Losier l’a filmé dans le fascinant Felix In Wonderland comme un journal de bord débordé par les idées folles de ce génie « outsider », couronné de prix dans des festivals internationaux en 2019, et qui sera diffusé sur Ciné+ Club (et en replay pendant 2 mois sur Mycanal) le samedi 10 avril à 22h dans un double programme à Marie Losier. Idéal pour revenir sur ses œuvres pas comme les autres, entre Easy-Listening et Nasty-Pop, entre AddNto (X) et Oleg Kostrov.
En 2007 j’étais au collège, et sur la plupart des grandes ondes on pouvait entendre ça :
Je dois avouer qu’entre Tokio Hotel, Slipknot, Danakil et compagnie, très en vogue à cette époque parmi mes camarades collégiens d’Azay le Rideau, Alive de Mondotek c’était ce qui se rapprochait le plus de mes gouts musicaux. Mais n’ayant jamais été fan des pantalons slims blanc et tshirts rose à aigle noir, j’échappais de justesse aux battles de danse dans la cour de récré.
Un déhanché à la Travolta, des bras qui moulinent non-stop, un jeu de jambe à faire pâlir de jalousie un boxeur professionnel et de l’énergie à revendre. Voilà les ingrédients de la tektonik.
Mais ce n’est pas cet Alivele sujet. L’album dont je vais vous parler aujourd’hui a été salvateur, on me l’a offert en m’annonçant :
« J’ai hésité entre ça et une compil’ de tektonik. »
Cet album providentiel c’est Alive 2007 des Daft Punk. Je suis rarement aussi heureux et soulagé à la fois que j’y repense.
Je ne vous présente pas Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo, ils étaient déjà très connus à l’époque, encore plus maintenant. J’avais déjà écouté leurs albums avec intérêt, surtout Discoveryen fait, qui reste mon album préféré de tous les temps, Homeworkm’ayant à l’époque moins plu, et Human After All restant bien particulier. Ce deuxième album live a largement éveillé mon gout pour les musiques électroniques et constitue sans doute le sujet de mes premières discussions musicales avec mes potes.
A sa sortie en novembre 2007, ça fait un an environ que le duo est en tournée mondiale, et du haut de mes 11 ans je suis bien frustré de ne pas pouvoir assister à ça. Comme tout le monde j’avais au moins eu un aperçu bref mais intense grâce au single et au clip Harder Better Faster Stronger Alive 2007 sorti un mois plus tôt, assemblage de plusieurs vidéos amateurs qui laisse entrevoir un spectacle lumineux presque aussi intense que la musique. Titre légendaire que l’on ne retrouve d’ailleurs pas tel quel dans l’album.
Les deux artistes sont juchés au sommet d’une pyramide lumineuse devant un vrai mur de LEDs d’ailleurs représentés sur la pochette de l’album, et dans laquelle ils contrôlent à distance un ensemble de machines colossal à l’aide d’Ableton Live, de contrôleurs MIDI et de synthés Moog d’une trentaine d’années. Une performance live donc et non préenregistrée ni un simple DJ set, ce qui leur permet de modifier certaines parties à volonté d’un concert à l’autre. Une performance qui fera date dans la musique électronique et marque durablement la manière de concevoir un live.
Les 12 pistes de l’album, sont extraites de la captation faite lors de leur passage à Paris Bercy le 14 juin 2007. Si l’album s’écoute parfaitement d’une traite, le découpage est fait de manière assez savante pour que chaque titre puisse s’écouter indépendamment, les cris du public ajoutant d’ailleurs à la transe qu’est chaque morceau. Je découvrais quelques temps plus tard le rappel, treizième piste sortie uniquement sur la version deluxe de l’album, celle que je n’avais pas évidemment. Un mix absolument fantastique, comportant Human After All qui contient toute l’ambiguïté voulue par le duo, One More Time un de leur plus gros hit, Music Sounds Better with you de Stardust où figure Thomas Bangalter ainsi que Together, de son duo éponyme avec DJ Falcon.
Plus d’une trentaine de morceaux extraits de leurs précédents albums sont disséqués, remixés, modifiés et mélangés pour obtenir presque une heure et demie démentielle de live 100 % Daft Punk. Alliage parfait de leurs précédents albums, pourtant aux styles assez différents. Jusqu’à 4 ou 5 de leurs titres se mélangent à la fois et se complètent de manière cohérente et totalement jouissive. Certains de manière si subtile qu’ils ne sont même pas crédités, comme Revolution 909 et Nightvision dont on retrouve quelques éléments sur ce morceau:
C’est la claque ultime, des remix et mashups de leurs morceaux il y en a eu et il y en aura des tas, mais personne ne pourra se targuer de pouvoir les remixer mieux qu’eux-mêmes. Après ça leurs album studios me paraitront plus fade pendant un bon moment.
Alive 2007 est certifié deux fois disque de platine en France, se classe dans les charts du monde entier et leur vaut une nomination aux victoires de la musique et l’obtention de deux Grammy Awards, leurs premiers. C’est également mon premier CD du groupe, ce que je corrigerai en m’achetant tous les autres ensuite, c’est d’ailleurs les seuls dont j’ai acheté des CD. Même si je les avais déjà téléchargés.
Après 1997 et 2007, les rumeurs d’une tournée mondiale vont bon train lorsque 2017 approche. Surtout qu’avec Random Access Memory sorti quatre ans plus tôt et la B.O de Tron Legacy en 2010, il y a matière à faire du très bon sur scène, d’autant plus que le duo est resté assez discret à l’exception de quelques collaborations sur l’album Starboy de The Weeknd.
La déception est grande lorsque les années passent sans aucun signe de live en vue. Enfin, pour nous pauvres manants, puisque le duo est apparu fortuitement à la fin du concert de Phoenix en 2010 au Madison Square Garden ou à l’occasion des cérémonies des Grammy Awards en 2014 et 2017.
14 ans après, une copie de leur concert enregistré au Lollapalooza à Chicago me permet enfin de profiter de la partie visuelle de cette performance, Merci internet, et wow, c’est magnifique, j’envierai toujours ceux qui ont eu la chance d’y assister. Le groupe lui est toujours moins présent médiatiquement alors que sa popularité avait explosé, laissant libre court aux rumeurs les plus folles les concernant. Une attente bien trop longue pour tous les fans comme moi qui désespèrent de les voir un jour en live.
Je me console comme je peux, avec le rappel, imaginez-vous après plus d’une heure de live de folie, finir par ça, Human After All/Together/One More Time/Music sounds better with you. Vous l’analysez comme vous voulez, moi je pense qu’il n’y a qu’après ça qu’on peut mourir en paix.
Cette semaine, une émission qui va faire valdinguer les news. Dernier mois de l’année 2020, ça ira de pair avec l’étrange feeling sans finalité d’une année qu’on aimerait bien oublier. Donc, nous allons creuser dans le passé, celui du Searching for the perfect Beat, sans binarité. Et un focus sur le groupe Australien The Avalanches, dont le nouvel album vient de paraitre, 3ème album en 20 ans, et autant de samples découpés et malaxés pour le bien de l’humanité.
Tracklist
Introduction
Lemon Jelly – Space Walk [XL]
Daft Punk – Musique [Soma]
International Pony – Gothic Girl [Sony ]
Ian Pooley – Since Them [V2]
Blahzay Blahzay – Danger (1995)
Extra T’s – E.T Boogie (1982)
Kerrier District – Disco Nasty [Rephlex]
Busta Rhymes – Dangerous (1997)
4 Hero – Mr Kirks Nightmare [Rainforced]
The Avalanches – Frontier Psychiatrist [XL]
The Avalanches – Radio [XL]
Vaughan Mason & Crew Bounce – Rock, Skate, Roll
Blowfly – Rap Dirty
The Avalanches – Frankie Sinatra (ft Danny Brown & MF Doom) [Modular]
The Avalanches – We Go On (feat. Cola Boyy & Mick Jones) [Modular]
The White Lamp – Make It Good (2012) [Sonar Kollektiv]
Vikter Duplaix – Manhood [Groove Attack]
Les Rythmes Digitales – Hey You, What’s Dat Sound ?
Chaque fin du mois en page principale, vous retrouverez la totalité des émissions, à écouter ou à télécharger comme bon vous semble.
Bienvenue dans la première saison de 2020 du FUTUR MIX, comme dans une partie de Ping-Pong : des références, des ponts, des logiques esthétiques et une cohérence éditoriale, suite logique de l’émission du même nom, crée par Alex aka Volvotraxx en 1997 sur cette même antenne.
Chaque fin du mois en page principale, vous retrouverez la totalité des émissions, à écouter ou à télécharger comme bon vous semble.
Au programme :
A comme Actress ; R comme Rone ; P comme Pit Spector ; Y comme Yelle mais aussi J comme Jarv Is et V comme … V.
Au programme :
Cette semaine pour le deuxième numéro du Futur Mix, nous allons nous envoler vers la Russie avec la découverte de la semaine : Kate NV. Mais aussi un extrait d’un Live inédit de Matmos enregistré durant le confinement ; le retour fracassant de Flava D & Red Snapper ; la House matinale de Hollis Parker ; la lucidité de Chris Korda ; le jazz spirituel d’Harry Whittaker et la cool attitude d’Action Bronson.
Au programme :
Cette semaine, les curseurs seront au rouge avec la découverte au nom de Yunis ; l’ovni musical de Gavsborg ; l’autre vision de l’Afro-Futurisme Off-Beat avec MIKE & Earl Sweatshirt ; la House fresh de Disclosure ; un reeeeewind UK-Garage ; la Techno-Dub aquatique de LDS ; le Punk-Funk minimal d’ESG.
Au programme :
Cette semaine, les très freaks Clipping ; le retour de Pole ; la merveille Atjazz en remix pour St Germain & des gammes House & Electro-Funk saignantes.
FUTURE MIX, c’est comme dans une partie de Ping-Pong : des références, des ponts, des logiques esthétiques et une cohérence éditoriale.
Bienvenue dans la première émission de 2020 du FUTUR MIX, comme dans une partie de Ping-Pong : des références, des ponts, des logiques esthétiques et une cohérence éditoriale, suite logique de l’émission du même nom, crée par Alex aka Volvotraxx en 1997 sur cette même antenne.
Actress – Walking Flames ft Sampha & Kara-Lis Coverdale (Ninja Tune) Tirzah – You (Greco Roman) Aphex Twin – Schottky 7th Path (1992) Carista – Aisa’s Dream (https://carista.bandcamp.com) Trifouille 1er – La Mouche (Nowadays) Super Cat & Salaam Remi – Push Time Public Enemy – Fight The Power 2020 Rone – Nouveau Monde (Instrumental Edit Version)
Archive – Londinium (Kevin Shields Mix – 1997)
Outkast – Ms Jackson (2000)
V – Into The Light feat. Yameen Allworld [BBE Music]
Pit Spector – Be On Top (Logistic Records)
Honey Dijon – La Femme Fantastique ft Josh Caffe (Classic)
Cette semaine dans le BSN Podcast, le bluffant Sound-Design de Jon Hopkins ; le retour du Hip-Hop authentique de Gavlyn ; la fiesta Funky de The Go !Team ; la beauté véritable du Superhomard ; la violence organisé de Mez ; la Deep-Techno bien élaboré de Shuffless ; l’expérimentation Techno de Kero & Kyle Hall ; l’Electro de Peggy Gou et le morceau universel d’Acid Mondays.
Nightmares On Wax – Gotta Smile Yuksek X Bertrand Burgalat – Icare Black Milk – Could It Be Gavlyn – Looking Back (feat. Vel the Wonder & Reverie) Fitness Forever – Canadian Ranger Le Superhomard – Paper Girl The Go !Team – Getting Back Up Cut Chemist – Home Away from Home (feat. Laura Darlington) Jon Hopkins – Emerald Rush Dabrye – Lil Mufukuz (ft Doom) Fitz Ambro$e – Liquid Flayyvor (remix) DJ Nigga Fox – Waaba Jah Grems – Michael Mez – Follow Us Estroe – Nightshift Shuffless – Uusmood Fluxion – En Route Ohrwert – Fidelis Joey Anderson – Earth Calls Kero & Kyle Hall – FASTR000 Foremost Poets – Moonraker Victor Hublot – Aller Simple Special Request – Brainstorm (Gerd & Shan Electrophunk mix) Kiddy Smile – Let A Bitch Know (Bientôt @ Aucard De Tours) Peggy Gou – Han Janvier Cotonete – Cabo (Phil Asher Cobra Remix) Acid Mondays – Universal Rhythm
Cette semaine, les grondements Juke de DJ Taye vont faire du bruit ; Tracey Thorn pour un retour modeste ; Aaron Spectre qui fait ressortir les limbes de la Jungle ; Alva Noto toujours dans une avance absolue ; L’illumination tout en cohérence de Peggy Gou ; Emilie Nana en remix par Danny Krivit ; DJ Koze toujours dans la bonne direction et aussi un mix bien dans le délire Red Zone.
Chaque vendredi à partir de 14h en direct sur Radio Béton 93.6FM.
Seconde chance en replay, ici.
Cette semaine, la délicieuse musique Chris Korda (!!) ; le très haut de l’affiche Wiley ; le vénère Prurient ; Grems toujours au top dans le Game ; Une sélection ultra UKG bien catchy (Tuff Jam ; Cajmere …) ; les visions rétro-futuriste de Yota ; 3615 Nuits Blanches et Zoot Woman ; la House sans faille de Blaze …
Guillotine by Chapelier Fou
Darling by Chapelier Fou
Alliiertenwalzer by AtomTM & Lisokot
Nutella + Fight @ Intermarche by Prurient
Save The Planet Kill Yourself by Chris Korda
Vroom Vroom (AG Cook Intro) by Charli XCX
Tokup by Grems
Call The Shots ft JME by Wiley
Key Dub (1999) by Tuff Jam
Brighter Days (Underground Goodies Mix) by Cajmere ft Dajae
Fly Life by Basement Jaxx
A Good Bra by Nail
It’s On You by CL Smooth & Pete Rock
Stranded feat Fatt Father by Dabrye
Come On Closer (Extended Club Mix) by Pineapples feat Douglas Roop
Ordinary Face by Zoot Woman
Break The Spell by Yota
Be Mine by 3615 Nuits Blanches
Devoted To U by Folamour
Upright Love (Louis Vega Kat Mix) by E.O.L Soulfrito