Bon il est temps. Plus d’un an à Radio Béton et à faire des Lundispensables. Dès le premier j’ai direct pensé à ce que je vais vous présenter. Un an avant de me décider de mettre les pieds dans le plat. La peur clouait mon stylo au bureau tel la gravité proche d’un trou noir.
Je parle du Stup. La religion, le crew, l’emblème. Et surtout une fan base extrêmement virulente d’où ma peur de mal mettre en valeur ce groupe et de recevoir une tête de cheval dans mon pieu. Stupeflip, qui est pour moi un des projets français les plus intéressant. Un univers entier, qui après plusieurs années me colle toujours à la peau. Rage infantile. Rage et encore de la rage. Kinju aka Julien Barthélémy, l’instigateur de tout ça, mais attention il est bien entouré. Le Stup crew contient entre autre Cadillac, Mc Salo, Dr Vince.
J’ai pas envie de tout raconter. Ce qui me rend le plus ouf c’est l’interprétation que l’on peut faire de ce projet. Et surtout l’impact qu’il a eu sur certaines personnes (dont moi).
Alors pourquoi Hypnoflip invasion, le dernier album sorti en 2010. Dernier album mais pas dernière sortie : Terrora maxi (sorti en 2012), est officiellement la dernière sortie du crew Stupeflip. Donc Hypnoflip Invasion : 3ème album. Les trois albums sont tous bien, je ne peux pas en mettre un devant l’autre. J’ai choisi Hypnoflip Invasion pour deux raisons :
1 > C’est le premier que j’ai vraiment écouté de A à Z, car oui, les albums de Stupeflip sont de vrais albums qui se commencent de la piste 1 jusqu’à la dernière. Faire autrement enlève une part de l’intérêt (sachant qu’il y a des interludes rigolotes)
2 > L’hymne Stupeflip vite.
J’accélère un peu car je sens que je vais exploser les timings donc intéressons-nous à l’album en lui même. L’album commence avec la fin du dernier album et ça ben ça marche bien. Et à la fin de l’intro commence le putain de morceau qui donne des frissons. Stupeflip vite, qui est samplé d’un morceau de Weber : Der Freischütz Overture. Il a samplé à peu près 3s d’une montée d’un morceau de 10mn. Du génie. Des paroles dignent d’un hymne. Mon hymne.
Enfer et damnation chaque titre mérite de se pencher dessus mais time is running out.
Petit point aussi, le groupe a un trouble de la personalité multiple. Par exemple Pop Hip, représentation du côté efficace et commercial de Sir King Ju. Et justement en général, il fait sa petite apparition et là c’est parti pour le tube bien kitsch Gaëlle.
J’accélère j’ai d’autre truc à vous faire écouter. Je ne parle pas de tous les morceaux mais ils sont tous méga over géniaux.
Check Da Crou, plus vénère, une instru qui m’a direct plu. Un gros riff de guitare, un flow un peu agressif, un côté un peu métal qui m’a bien plu. Un refrain qui m’a fait user mes cordes vocales.
L’enfer de faire un tri. Par exemple la Lettre à Mylène est une tranche de rire assurée. Même si je sens encore le sérieux de Kinju.
Bon je me permets encore deux titres : Gem lé moch. Un classique et ce morceau parle de lui même.
Et l’autre chef d’oeuvre pour moi de l’album : Apocalypse 894. Je sais même pas quoi en dire. C’est juste bien.
Alors bon, 21 titres je peux pas faire le tour et certaine personne doivent déjà rager. Du coup je vous renvoi écouter Hater’s killah. Que j’aime beaucoup aussi. Je pourrais continuer longtemps et même parler des interludes qui sont folles.
Et pour finir je vais mettre le morceau en entier du Spleen des petits, car je m’y reconnais et qu’en plus la dernière partie me mets automatiquement des frissons. Je vous quitte et je vous cri vengeance.