Cette semaine, on met en avant un album à propos de voyage, de transition, à propos d’exploration et d’interrogation où l’on aime à se perdre. C’est la dernière sortie de Steve Gunn, « Eyes on the lines ».
L’Américain de Brooklyn Steve Gunn, c’est un peu un Ty Segall avec pas moins de 13 albums depuis 2007, notamment avec Hiss Golden Messenger ou encore Kurt Vile dont il est le guitariste. On peut le croiser également avec John Fahey, Robbe Basho ou encore Black Twig Pickers. Enfin bref, c’est pas les copains qui manquent à Steve Gunn (on voit d’ailleurs Michael Chapman dans le clip du single « Ancient Jules »), mais avec « Eyes on the lines », c’est en mode solo qu’on le retrouve pour un 7e album, le premier porté par la maison Matador Records.
Difficile de le catégoriser clairement, on est entre un folk pop, un rock folk, un peu de psyché dans tout ça et on y est presque. Il y a quelque chose de labyrinthique dans sa musique qui vous perd et vous transporte vers autre chose. Avec des motifs de guitares répétitifs et des superpositions de riffs qui produisent cet effet hypnotique qui moi me plait tant.
Steve Gunn, un artiste vraiment doué, une référence anti-ringarde de la folk, pertinente et inventive. Un vrai vrai coup de cÅ“ur pour moi. Mon album de la semaine, du mois, peut-être de l’année.
Un album hyper contemplatif à écouter encore et encore et encore et encore et …