Je ne vais pas vous faire l’affront de présenter le label de Punk Rock Californien Epitaph, tenu d’une main de fer par Brett Gurewitz, Mr brett, guitariste de Bad religion. Je ne vais pas non plus vous faire l’affront de vous parler de la connection entre ce style musical qu’est le Punk Rock mélo et la culture skate.
Par contre, je peux éventuellement vous parler d’une révolution qui arriva sur ce label en 95, le 3ème album de Rancid, des mecs au look de punks à chiens, avec des toiles d’araignées en tatouage sur le coude, des love/hate sur les doigts et des crêtes aussi hautes que l’Everest : Cet album, « …And Out come the wolves » !!!
Album qui faisait dire à l’enfant de Satan que j’étais, adorateur de Morbid Angel et de Disharmonic Orchestra, que « Cet album de Ska, putain, il est trop bien ! » – Car oui, And Out come the wolves n’est pas qu’un album de Punk rock, c’est avant tout un hommage frontal aux Clash, dans toute sa splendeur ! Les Clash que Rancid ont malheureusement avoué avoir découvert que quelques temps avant l’album, c’est bien dommage pour un groupe de Punk, Non ? Mais bordel, qu’est ce qu’on s’en fout ! 19 Morceaux, 19 tubes, 19 chefs d’Å“uvre ! En commençant par le morceau rapide de l’album Maxwell Murder, qui parle du meurtre de Maxwell , Milliardaire Américain, assassiné sur son yacht, et son solo de basse qui tue
ou encore ça !
Time Bomb tube mainstream archi connu du groupe, peut être le morceau emblématique de « …and out come the wolves »
Ou junkie man,
parlant de l’errance de Junkie à New York de Tim Armstrong, guitariste chanteur dégommé à l’héro et à la bière, avec sa voix défoncée au whisky et son talent qui n’a d’égal que son attitude électron libre, qui pose énormément problème aux autres membres du groupe, dont Lars Frederiksen, qui reproche constamment à Armstrong d’être tout le temps bourré en live, jouant souvent les divas et les punks pourris qui se contentent de faire chanter le public au lieu de jouer !!! Peu z’importe, Armstrong a le talent d’un joaillier Suisse, et le montre bien dans « Journey to the end of the east bay », et son intro de ouf !
Je vous ai pas parlé de la pochette, qui est un hommage direct à la pochette du premier album de Minor threat, avec Armstrong justement, le cul sur des marches, la tête entre les jambes, et ses lacets blancs justifiant son amour pour la musique Skin head et son passé de Rude Boy dans Operation Ivy, premier groupe des mecs de Rancid et hommage punk aux Specials !!
Cet album me rappelle également d’innombrables teufs dans un endroit à Tours qui s’appelait Bitureland, quartier Colbert, et on me dit dans l’oreillette que Brice, batteur d’Ed Warner en son état avait foutu une taule au Billard au fils de Tim Armstrong, bon, faut dire que le gamin avait 8ans, Brice est impitoyable en compétition !
Il y aurait tellement de choses à dire sur cet album que je serai encore là demain à vous en parler, mais ça risque d’être relou à la longue, alors souvent le silence n’est pas malsain et la musique se passe de commentaires, choses que Zaz aurait du comprendre depuis longtemps avant de se mettre à chanter !