PUMAROSA – The Witch (Fiction records)
Allez, je me dis que l’on ne vit qu’une fois, enfin je crois, alors je me fais plaisir en proposant mon dernier album de la semaine avant de partir de Radio Béton et d’aller voguer vers d’autres eaux. Pumarosa, groupe de Londres, pour son premier album nous offre l’opportunité de voyager hors de notre Planète Terre le temps de 10 morceaux épiques.
Un voyage Pop stellaire à la beauté déroutante, à l’image de la voix hypnotique de la chanteuse Isabel Muñoz – Newsome , qui nous donne l’impression d’être à bord d’une navette de survivants fuyant l’existence Terrienne entourés de flammes brûlant le métal. Le chef d’oeuvre « Honey » en tête.
Je sais que je vais mettre la barre très haute en écrivant tout cela, mais ça m’a rappelé le « Ok Computer » de Radiohead, et le morceau « Exit music for a film », ou des groupes comme Cinematic Orchestra Vous voyez ? Cet espèce de voyage cosmique popisant, grandiloquent à la Dead can Dance sans le côté religieux de la chose. Juste quelque chose de simple, engagé politiquement sur l’écologie et l’Homme en général. Pumarosa parle beaucoup des méfaits de la mondialisation sur les paysages, dénaturant ce que nos yeux nous donnent à voir. Le morceau que j’ai intégré à cet article tout en haut « Priestless » au delà de sa montée de fou contient du saxo à la manière d’un « Rendez-vous » de Jean Michel Jarre, même si je suis persuadé que cette référence leur échappe sûrement. J’espère en tout cas qu’ils ne le prendront pas mal si les membres du groupe lisent cette chronique, que j’aurai pu traduire en Anglais pour l’occasion mais j’ai eu une sacrée flemme (rire démoniaque)
Après nous avoir emmené loin, très loin dans le céleste, ils font redescendre la pression le temps d’un morceau très 90’s à la Grandaddy, « My Gruesome loving friend » qui leur permet de signaler que leurs influences se trouvent aussi là, dans les 90’s, et pas seulement dans les musiques psychées qui font indéniablement leur identité !
Il est assez rare pour moi de vibrer devant de tels albums, mais j’ai eu l’agréable surprise de me prendre une tarte, une tartoche, comme on dit du côté de Chateauroux, et ça me fait dire à juste titre qu’il n’y a pas qu’Iron Maiden et Toto dans la vie, il y a aussi des groupes comme Pumarosa qui ont le goût des meilleurs vins de l’Olympe.
Ps : A noter que le label Fiction nous sort depuis quelques temps de très belles choses comme The Big Moon ou The Amazons. Longue vie !!!