NOFX – The Decline

NOFX n’avaient pas l’habitude d’écrire des chansons de plus de 3 minutes. Fat Mike avait même une aversion pour les chansons longues. Et pourtant, en Novembre 99, les musiciens californiens, sûrement sous prods et sous alcools en tout genre en ont décidé autrement. Et pour ma part, ce fut une claque monumentale !

Album se résumant au morceau – titre de 18 minutes, « The decline », est un constat effroyable, un cri du cÅ“ur, sur l’état de l’Amérique contemporaine, de l’Homophobie, des Catholiques, du Klux Klux Klan, du lobby de la NRA, des mères sous prozac, du racisme, de la jeunesse destroy qui se flingue Vitesse Grand V, du Déclin de l’Amérique, et l’arrivée de Donald Trump dans le bureau ovale ne vas pas arranger les choses.

Album visionnaire, album d’une ambition absolument démentielle et proche de la vanité, du péché d’orgueil, « The Decline » va pourtant s’accrocher au légendaire. Toucher le céleste.

Album préféré de mes soirs de cuites, dans lesquelles j’aime tellement le chanter à tue-tête sans jamais connaitre les paroles, yaourt culte sur une chanson culte, enregistrée pourtant dans la douleur par ces musiciens punks qui ont pour le coup usé de beaucoup de came pour pondre ce machin anti – nationaliste, anti bannière étoilée, structuré comme un morceau de musique classique, destructuré comme les fondations d’un pays au bord du suicide,
« un géant aux pieds d’argile » comme chantait Renaud dans
« Manhattan – kaboul »,

Morceau impossible à refaire en live, et pourtant, ironie du sort, NOFX le joua en live pour la première fois en entier, en France, à Paris en 2012 dans une salle appelée Le bataclan, j’y étais, et c’était grand !

Je conclue cette chronique sur cette célèbre phrase du morceau vers la fin « One more Pill to cure the pain ». Fucking USA !

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