Ils sont trois, et ils se sont récemment installés à Seattle après avoir formé le groupe du côté du Texas. Ils s’appellent les Night Beats et leur troisième album vient de sortir sur l’excellent label New Yorkais Heavenly Recording.
Night Beats, on les connaissait déjà avec leurs deux premiers albums au son assez crade, très garage soul dans l’esprit. Sur ce nouvel album, on sent une envie d’évolution du groupe, qui délaisse un peu le côté garage, gagnant un son plus propre, et se dirige vers des sonorités psychédéliques et sixties qui peuvent rappeler l’univers des Allah-Las.
Rien de révolutionnaire sous le soleil Californien donc si on est déjà familier avec cette scène de plus en plus florissante de la côte ouest des Etats Unis (sauf que à Seattle, il fait quand même vachement moins beau qu’à San Francisco). Mais un album d’une qualité et d’une classe assez incroyable, où le nombre d’excellents titres se bousculent. Les tubes qui jalonnent ce disque ont en plus la qualité de se distinguer chacun par un style assez différent. Des cuivres soul et ensoleillés de Bad Love, de la ballade psyché ultra classe de Burn to breath, au single taillé pour la fête avec sa pluie de guitare dans No Cops, en passant par le tube pop simple et efficace de Right/Wrong.
Tout y est dans cet album qui, si il ne se positionne pas dans une révolution de la musique, livre 12 titres irréprochables, proche des grands classiques. Et il peut également être une très bonne porte d’entrée à cette vague pop/garage/psyché américaine en pleine explosion. Avec ce troisième album, les Night Beats se font une place auprès des plus illustres de leurs collègues
!