MÖTLEY CRÜE – Dr Feelgood

1987, enregistrement du quatrième album du groupe aux multiples excès Mötley Crüe, l’album « Girls Girls Girls« . Alors au sommet de leur défonce, les membres du groupe ont perdu pied. Ils enchaînent les overdoses, les comas éthyliques, défraient les chroniques avec des affaires de sexe pas toujours, voire jamais reluisantes. D’un commun accord, et avec la pression du management, rentrent en cure de désintox.

1989, enregistrement du 5ème album, « Dr Feelgood« , dont je vais vous parler maintenant tout de suite, avec une petite larme à l’Å“il, puisque ceci est mon baroud d’honneur, mon ultime lundispensable avant de quitter la grande famille Béton qui va me manquer!

Dr Feelgood, au-delà du fait que ce soit mon album préféré du groupe, est aussi le seul et unique album que les musiciens ont enregistré complètement clean, sous l’influence d’aucune drogue, d’aucun alcool, d’aucun artifice, juste eux et leur passé de Rockeurs dépravés derrière eux. Et le résultat ne ment pas : Nouveau producteur, Bob Rock, et nouveau départ : le fait que les mecs soient cleans, cela se ressent dès le début, un son plus lourd, plus propre, dès le départ avec le 1er morceau qui parle de came, Dr feelgood.

Je frémis d’avance en vous parlant du merveilleux Kickstart My heart qui traite de la très triste overdose de Nikki Sixx ( sauvé par Steven Adler , le 1er batteur des Guns), accompagné par le clip trompeur montrant des courses de Nascar.

A ce moment là de l’album, votre serviteur fan invétéré des Guns justement était en train de se dire qu’il tenait là peut être son nouvel album de chevet. Alors je me suis empressé d’acheter le numéro spécial de hard Rock mag consacré à Mötley, avec plein de posters dedans. Posters qui ont fait ma joie, et ceux des murs de ma piaule, posters qui ont fait le malheur de ma mère qui ne rêvait que d’une chose : qu’ils disparaissent à tout jamais, et un en particulier : Nikki Sixx posant devant sa Ferrari avec un gros sticker dessus : FUCK AUTHORITY, que je m’empressai de me faire en t shirt chez Magic Flash, Rue Colbert, un mec qui pressait des T shirts pour pas cher., Aaaanh quand j’y pense comment il était trop cool ce T shirt.

J’en étais où, ha oui après KickStart My Heart, un autre morceau « Sticky Sweet » avec comme Choristes Bryan Adams et Steven Tyler, bam !!!!!

Bien sûr, Mötley Crüe aiment les filles, et donc le chantent, dans deux morceaux, un très sexe « She Goes Down », que je ne traduirai pas pour ne pas heurter les oreilles puritaines des auditeurs de Béton, et l’autre, parce qu’un album de Mötley sans ballade n’est pas un album de Mötley, la formidable « Without you ».

Je pourrai vous parler de tous les morceaux de Dr Feelgood, mais ça prendrait des plombes, alors je vais conclure par « Don’t go away mad (just go away), dernier morceau dantesque de l’album, qui a enfoncé le clou dans mon esprit. Après cet album, Mötley édita un best of, « Decade of decadence », accompagné par une VHS, réunissant tous leurs clips depuis le début et des interviews qui représentaient à 100% ce qu’était l’adage Sex Drugs & Rock N’ roll .

Ce qui est formidable également, c’est que Mick Mars, atteint d’une maladie grave des articulations, était considéré comme un des pires guitaristes que la Planète Hard rock ait jamais porté. A la suite ce cet album, il se racheta aux yeux de tous une crédibilité, et rentra au panthéon. Dernière petite chose et pas des moindres, Lars Ulrich de Metallica contacta Bob Rock pour produire leur « Black Album », après avoir été impressionné par son travail de production sur Dr. Feelgood, ça vous la coupe hein ? Allez, sur ce, on va écouter « Don’t go away mad » et moi, je vous dis salut, à la prochaine !

#dessindemichouquejavaisentshirt !!!!!

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