MOBY – Play

Au fur et à mesure des Lundispensables, le choix devient de plus en plus difficile, et lorsque j’ai entendu le nom de Moby au hasard d’une discussion, c’est une révélation, une évidence : bien sûr, il faut parler de Moby.

Richard Melville, aka Moby, figure emblématique de la dance music des années 90. Artiste américain touche-à-tout discret, avec plus de 30 ans de carrière et une quinzaine d’albums sous différents noms.
Après plusieurs albums signés chez Elektra Records, en 1999 Moby part chez V2 Music et sort en juin 1999, son album PLAY , celui dont on parle aujourd’hui, celui qui lui apportera la reconnaissance mondiale, avec plus de 9 millions d’exemplaires vendus.

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15 ans déjà pour PLAY , le 7e album studio de Moby.
18 titres d’une homogénéité parfaite, avec plusieurs immenses tubes, reconnaissables dès la première seconde.
La recette magique : prenez des rythmes house et ambiant et ajoutez-y du gospel, du blues, de la folk, du rock, de l’électro, du funk, de la soul, du trip-hop et même un peu de new-wave. Le résultat : un indispensable, PLAY , l’exemple parfait de la réussite du mélange des genres musicaux.

Le 1er morceau, Honey est un mélange de grass blues rock et d’ambiant qui nous plonge directement dans l’univers de cet album.
On continue avec le tube Find my Baby avec un gospel old style, une batterie digitale et du synthé house pour un titre groovy entêtant.
Puis vient Porcelain, 3e titre de cet album, qui a été entendu partout à la sortie de PLAY , un tube ! Une voix murmurée avec ses petites notes de piano et tout devient magique.

On passe directement à un autre tube, Natural Blues hyper dansant, il utilise là encore un sample gospel et des percu. Mais ce n’est pas la seule recette du succès. Prenons par exemple Machete, le morceau suivant. On croirait écouter un morceau de The Prodigy : des rythmes techno, electro rock, voir drum’n’bass avec des vocaux très 80’s.

Avec If Things were perfect, on pourrait croire à un titre de Portishead : un style très trip-hop avec les scratch et une voix posée et douce mais ici masculine.

La fin de l’album est plutôt axée ambiant et new wave, avec des titres complètement planant comme Everloving. Allez écouter cette intro à la guitare sèche et au piano, c’est juste magnifique !

PLAY est à l’image de son créateur : un ovni dérangeant et intriguant. Un album qui ne respecte aucune norme et prouve que mixer des styles complètement différents peut mener à un résultat surprenant et devenir une référence mondiale.

CULTE & INDISPENSABLE !

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