J’ai commencé à écouter du metal quand j’avais 11 ans, du Power et du Speed metal essentiellement.
Et puis un jour j’ai atteints une chose horrible : la puberté.
J’étais en colère contre tout et tout le monde, j’avais abandonné le violon au grand désespoir de mes parents, #rébellion, et je venais de me mettre à écouter du thrash avec les premiers albums de Metallica.
Puis ma colère diminua progressivement. Lentement mais sûrement j’atteignais l’âge adulte.
Un beau jour, mon prof de gratte me regarda très sérieusement et me dit « Robin, on va faire du Megadeth ».
Alors évidemment je connaissais le groupe, de loin, mais je n’avais jusqu’alors jamais rien écouter d’eux.
Mon prof me mit un casque sur les oreilles et balança Hangar 18.
A peine rentré chez moi, j’achetais le meilleur album de Thrash de tous les temps, l’un des meilleurs albums jamais écrit, l’album qui me fit passer définitivement dans l’âge adulte (Bye bye Metallica…)
Tous les morceaux sans exception étaient une révolution dans mes oreilles.
La perfection, l’ultime orgasme auditif, avec la rage, la puissance et l’énergie d’un album qui te fait bouger la tête instinctivement.
Rien ne pourrait jamais détrôner cet album du piédestal sur lequel je l’avais mis.
Les riffs de guitare, la batterie de Nick Menza, les solos de Marty Friedman, Le duo rythmique de David Ellefson et du dieu Dave Mustaine, rien ne m’avait jamais préparé à ça.
Surtout pas à l’un des plus beaux solos qu’il m’ait été donné d’écouter.
A l’instant c’était Tornado of Souls, et tout de suite si vous n’êtes toujours pas convaincu, avant de se quitter, voici le morceau éponyme de l’album : Rust in Peace… Polaris.