Aujourd’hui j’ai choisi de vous parlez de néo métal, de discman, de subjectivité, et de mélodie de piano pas franchement complexe.
Vous l’aurez compris aujourd’hui je vais vous parlez d’Hybrid Theory le 1er album de Linkin park,
Loin d’avoir été contaminé dès la première écoute par ce titre il y avait déjà chez Linkin Park ces petits détails qui peuvent vous amadouer un ado en recherche d’identité en un rien de temps.
Mon dépucelage commence donc avec le clip d’ « In the end » un après midi chez mon pote Vivien qui m’a déjà initié à Marilyn Manson !…
Un clip avec des animations « chelous » type baleine dans le ciel mais surtout je découvre un groupe dans lequel il y a un rappeur, un rockeur et un DJ. En sommes moi petit fan de rap et de punk à roulettes je trouve pour la première fois un groupe qui me ressemble vraiment, ou du moins un groupe auquel j’ai envie de ressembler…vraiment !
L’album ouvre avec « Papercut » : batterie, guitare, quelques scratchs : Bonjour nous sommes Linkin Park ! Les couplets sont assurés et rappés par Mike Shinoda le refrain chanté par Chester Bennington, et puis cette envolée « The sun goes down » qu’on pourrait apparenter à un camouflage sonore pour permettre à chaque ado de pleurer tranquillement dans sa chambre en se disant « ma vie c’est de la merde ». Puis vient « One step closer » qui te fais dire OK je suis sensible mais attention à ne pas trop me chercher parce que je pourrais m’énerver et faire apparaître mes potes mi-moines Shaolin mi-démons venu des enfers pour te mettre une raclé (voir clip) ! A cette époque « Hybrid Theory » se retrouve très souvent dans mon discman et quand il me reste assez de piles je m’écoute même un morceau entre 2 cours pour me donner du courage, l’album alterne les émotions, petits claviers ambiant genre je suis dans le brouillard mais j’y vois clair dans ce monde et grosse guitare, pas si en avant que ça, avec des refrains hurlés qui explose à ta place parce que oui ta vie c’est toujours de la merde. Mais au delà de ces réminiscence d’adolescents qu’est ce qui pouvait bien me plaire chez Linkin Park ?
Ah oui une des forces du groupe c’était aussi ce titre « Cure for the itch » morceau instrumental qui laissait encore un peu plus de place aux platines et qui te donnais la sensation d’écouter un groupe pas si banal que ça, ajouté à ça les visuels des clips et du CD réalisés par le groupe lui-même et vous aviez carrément l’impression d’avoir les nouveaux Pink Floyd dans les oreilles. Mais 13 ans plus tard je sais qu’il n’en n’est rien. Ou plutôt aujourd’hui si vous parlez de Linkin Park on ne vous prendra pas franchement au sérieux et les récentes productions du groupes n’aident pas non plus à leur donner du crédit. Eh oui ces gars de Los Angeles font toujours plus ou moins la même chose avec pour seule différence qu’on les croirait accouplé avec U2 et Coldplay.
Le groupe réussira tout de même un tour de force avec l’album de remixes « Reanimation » qui sortira un an plus tard et qui sera l’un des albums de remixes les plus plébiscités et les plus vendus de l’histoire.
Alors oui, peut-être que derrière ton poste tu as envie de me dire que Limp Bizkit c’était beaucoup mieux ou que j’aurais mieux fait d’écouter Rage Against The Machine mais la musique on ne décide pas a sa place si elle te parle si elle te fais dresser les poils, prends la juste comme elle vient car la musique ça restera toujours que de la musique, allez on se met du gel dans les cheveux, on met une chemise noir, on évite de sourire, on imagine qu’on a des flammes tatouées sur les bras et on écoute Forgotten !!