Nous sommes en 90, Les Anglais de Judas Priest n’en sont pas à leur coup d’essai puisque Painkiller est le douzième album du groupe. C’est aussi le premier album du groupe avec Scott Travis comme batteur, à la suite du départ de Dave Holland, et surtout le dernier avec l’immense Rob Halford, mais j’y reviens un peu plus tard.
L’album précédent, « RAM IT DOWN » s’étant ramassé, qui avait été une tentative de réconciliation avec les fans après l’expérimental « Turbo » qui est pourtant relativement génial mais effectivement énormément haï par les fans du groupe considérés comme les plus durs à convaincre dans le milieu du heavy Métal, comme en témoignera le sujet d’après.
L’album est vu comme un disque fondateur du speed metal et il influença fortement les groupes européens de power metal comme Gamma Ray, Primal Fear ou encore les Allemands d’Helloween.
Après la tournée qui a suivi cet album, le chanteur Rob Halford a quitté le groupe, prétextant une lassitude des tournées incessantes et des douleurs au dos il voulait surtout former un autre groupe du Nom de Fight, avec le futur guitariste de Steel Panther dedans, oui monsieur, oui madame !
Ce départ était surtout dû aux tensions de plus en plus fortes au sein du groupe attribuées à l’homosexualité de Rob Halford, il a fait son coming out au milieu des années 80. Je vous parlais des fans il y a quelques secondes, hé bien figurez que des fans de la première heure ont brûlé leurs disques de Judas parce qu’ils ne supportaient pas, je cite « …que le chanteur de leur groupe préféré soit un pédé ! »… Y’a des cons partout !!
Quant au titre, Le Painkiller est décrit comme un messie de métal envoyé sur Terre pour détruire les démons et sauver l’humanité de la destruction. Ce qui en fait un ange rédempteur, un peu comme Jason Voorhees dans vendredi 13 qui exècre par-dessus tout les gens qui font l’amour et qui boivent de la bière . On est pas dans la merde chers Humains.
Et pour une anecdote totalement personnelle, sachez qu’à l’époque, ado mal dans sa peau et boutonneux que j’étais , armé de mon plus beau walkman rouge, j’alternais deux albums, seulement deux, j’avais pas de fric le « Piece of Mind » d’ Iron Maiden, et le « Painkiller » de Judas Priest, jusqu’au jour où les Dieux du Métal ont décidé que mon walkman ne s’ouvrirait plus jamais, emprisonnant pour l’éternité la K7 de Painkiller à l’intèrieur, et me condamnant, rien que d’y penser, c’est trop cool, à écouter en non-stop cette tuerie de Judas Priest qui reste à mes yeux le meilleur album du groupe.
Et la pochette est tellement cool, on se croirait dans le dernier Mad Max, avec les flammes, la Harley Davidson avec son châssis en forme de dragon et des scies circulaires en guise de roues, ce serait pas génial ça d’aller à un concert au guidon de cette machine démoniaque ? Je la commande dès maintenant sur E bay, avec un peu de chance, je l’aurai pour le Aucard 2017 !