GHINZU : Mirror Mirror

GHINZU – Mirror mirror
2009 – PIAS

Bien souvent, les plus belles rencontres sont le fruit du hasard. Ma découverte de Ghinzu fait partie de cette catégorie. Je me baladais un brin éméché dans un concert du Printemps de Bourges en avril 2009, où je venais principalement pour Birdy Nam Nam. Juste après eux, un groupe pour moi inconnu faisait la jonction entre ces pros des platines (qui ont déjà fait l’objet d’un lundispensable de ma part d’ailleurs) et Etienne de Crécy qui prenait le temps d’installer son énorme cube de 9m de haut en arrière scène.

Entre ces deux monstres de l’électro, les Belges de Ghinzu montent sur la grande scène du Printemps de Bourges. Je suis au fond de la salle dans mon état cotonneux et j’ai perdu tous mes potes. Sauf ma bouteille de mélange Gin/Schweppes agrumes, fermement agrippée à ma main droite, ma main gauche à la barrière de la régie façade. Autant vous dire que la suite de la soirée s’annonce difficile à gérer. Mais aussi incroyable que cela puisse paraître en ce genre de circonstance, je dû mon salut ce soir là à la Belgique.

Non pas la bière, non pas les frites, mais la POP Belge. Scène à laquelle je voue un amour sans nom depuis (Girls in Hawaii ma faiblesse, Balthazar mes idoles, Ghinzu mes dieux …). Le concert de Ghinzu est passé d’une traite, et j’aurais aimé qu’il ne finisse jamais. Une claque musicale et scénique comme on en vie que trop rarement. Avec des moments de défoulement purs, des moments d’émotions intenses, des moments lyriques à faire frissonner un phoque d’Alaska.

Bref, en sortant de ce live, je n’étais qu’amour et volupté. Peu de temps après, je me procurais le troisième album du groupe, Mirror Mirror, qu’ils étaient venu défendre sur le festival cette année là, et je le rongeais. Puis je les revoyais l’année d’après au Garorock, et l’émotion était toujours aussi intense.

Il y a quelques mois, Ghinzu a annoncé qu’ils repartaient sur les routes cet été après de longues années de silence. Autant vous dire que je les attends de pieds fermes, et que j’espère qu’un nouvel album verra bientôt le jour. Longue vie à Ghinzu, et longue vie à la Belgique !

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