Un album très honnête afin de mieux crier : MICHEL !!!
Il y avait un slogan durant les années Giscard qui disait : “En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idéesâ€. Artistiquement parlant, à Tours, ça avance doucement, par périodes, mais bon … loin de dire qu’il y a UNE grosse scène, mais en ce qui concerne les micro-scènes par contre, la ville tient la route. Des groupes, il y en a beaucoup, mais aujourd’hui gros plan sur le nouvel album de Funken, qui apporte un bain de fraîcheur idéal pour ce printemps.
Michel, c’est une affaire collective. C’est toi, c’est moi, c’est eux et aussi tout les peeps de la côte Appey Road (aka Label Beauté), studio old-School basé dans le centre de Tours. Dans cet endroit, Funken s’est amusé comme un enfant avec des musiciens comme le duo Pneu ; Boogers ; Piano Chat ; Les Chorales de la Bamboule … On imagine les moments à réfléchir sur les séquences et les textures des morceaux du genre : Hey Michel, tu peux venir jouer du steelpan, j’ai une idée plaisante, genre un morceau coupé de la ville, qui s’appelle Forest !!! Bon, c’est imagé ce que je vous raconte, mais, en tout cas, l’esprit qui se dégage de cet l’album est d’une belle liberté créative. Moins expérimental que Gablé, Funken joue sur des variations autant pop que folk, mais avec des traitements lo-li et rock électronique qui accentuent le côté ludique. Les refrains accrochent rapidement (Two More , M.I.C.H.E.L) tout en étant naïfs. Le morceau Guitar commence folk et prend fin comme un conte un peu destroy, tandis que Radioactive Eskimo se forme avec des sons qui font penser aux jeux Ordi Baby.
En tout cas, la thématique est clairement ouverte vers la campagne et les forêts à perte de vue. La pochette le prouve, l’esprit est sincère et le cerveau de Funken est un melting-pot de ses influences, qui ne se perd pas dans le caniveau. Merci Michel !!!