La première fois que j’ai entendu les Franz Ferdinand c’était à l’occasion d’un live à la télévision. Ces 4 écossais encore inconnus étaient venus interpréter 2 morceaux qui m’ont immédiatement tapé dans l’oreille. C’était en 2003 et le top 50 de l’époque voyait à sa tête 50 cent suivi de près par Sean Paul, Usher, Beyonce ou encore Eminem. Bref une époque ou Rap et R&B se partagent les premières places des charts et dans laquelle le rock peinait à se renouveler.
Mais revenons à nos moutons écossais. Le lendemain de cette découverte je file chez un grand disquaire à 4 lettres qui ne voit pas de qui je parle et pour cause il faudra attendre 2004 pour voir leur premier album éponyme dans les bacs… Et quel album !!! 11 titres, 11 tubes, une pochette sobre, classe et définitivement rétro car non les Franz Ferdinand n’ont pas réinventé le Rock’n’Roll mais se sont plutôt mis à re-surfer sur une nouvelle vague anciennement foulée par les Talkings Heads. Ce premier album qui connaîtra un succès mondial sortira sur le prestigieux label Domino Recording et ouvrira la voie à la signature de groupes tels que Kaiser Chiefs ou encore Arctic Monkeys.
C’est au cours d’une bagarre dans un pub qu’Alexander Kapranos, le chanteur, rencontrera Nick McCarthy, le guitariste.
Après réconciliation ils décident de former les Franz Ferdinand. Comme quoi l’alcool des fois ça a du bon… Je vous laisse avec Jacqueline le titre qui ouvre ce premier album pendant que je vais chercher des noises au bar du coin.