19 décembre – 17h – Gare de Tours – Gratuit
À partir du 10 décembre, le collectif « Oui au train de nuit » lance une série de mobilisations dans toute la France pour fêter le retour des lignes Berlin – Paris et Aurillac – Paris, et demander le déploiement de nouvelles lignes d’ici 2030.
A Tours les groupes locaux de Greenpeace Tours et d’Extinction Rébellion relaient cet appel et donnent rendez-vous Mardi 19 décembre à 17h devant la gare avec pyjamas, oreillers, peluches…
Les trains de nuit reviennent en France et en Europe. En 2021, le gouvernement a publié une étude (le « rapport TET ») qui montre la pertinence de relancer un réseau d’une vingtaine de lignes de trains de nuit, en construisant un parc de 600 nouvelles voitures-couchettes et voitures-lits. Le 27 novembre 2022 le président de la République a réduit l’ambition par deux en annonçant 10 lignes de trains de nuit d’ici 2030. Depuis, l’État tergiverse. La commande des trains nécessaires pour réaliser cette promesse a été plusieurs fois repoussée. En 2023, l’État a enfin lancé une mission pour construire une quantité minimaliste de trains de nuit neufs, donc pour le moment en nombre insuffisant pour relancer de nouvelles lignes.
« Oui au train de nuit » demande la construction 600 nouvelles voitures de train de nuit, comme proposé par l’étude du gouvernement. Cela permettra de lancer des liaisons transversales qui relient les régions entre elles et aux pays voisins, comme par exemple Nice – Irun, Bordeaux – Genève, Quimper – Bourg-Saint-Maurice ou Luxembourg – Barcelone, et d’améliorer l’accès à Paris pour les Alpes du Nord et le Massif Central. La commande permettrait aussi de participer à créer de nouvelles lignes internationales, comme alternative à l’avion pour voyager vers l’Espagne, l’Italie, l’Autriche, l’Allemagne, le Bénélux, la Scandinavie, voire le Royaume-Uni.
« Oui au train de nuit » appelle les territoires à se mobiliser pour les trains de nuit. Des rassemblements sont d’ores et déjà prévus dans plus d’une vingtaine de villes en décembre et janvier, pour appuyer la pétition déjà signée par plus de 47 000 personnes.