Aujourd’hui nous allons parler de « crate-digging », de musiques de pub, de Björk, de Metallica, de Giorgio Moroder, de Tangerine Dream, de Roger Waters, de T.Rex, de Twin Peaks, de Nirvana… Bref aujourd’hui nous allons parler d’Entroducing le 1er album de Joshua Paul Davis plus connu sous le nom de DJ Shadow.
On reprend depuis le début : Aujourd’hui nous allons parler de « crate-digging » ou l’art de s’enfermer des jours entiers dans des boutiques de vinyles, voire dans les caves de celles-ci, à la recherche du Saint Graal musical pour tous producteurs à casquette qui se respecte c’est à dire : le sample. Et l’album dont on parle aujourd’hui en est truffés et même plus que ça, Endtroducing est le 1er album exclusivement composé de samples. La production commence en 1994 dans le home studio d’un certain Dan The Automator et voit donc sa réalisation commencer dans des cartons poussiéreux avant de se faire triturer sur une MPC 60 encore très recherchée aujourd’hui pour son son inégalable.
Le résultat un album qu’on classera dans l’abstract hip hop mais qui s’apparente plus à une oeuvre d’art, un patchwork de sonorités qui auraient pu finir mangé par les rats ou emporté par les eaux !
Côté samples, ceux cités plus haut ne sont qu’un bref aperçu de ceux utilisés, et on ne connaîtra surement jamais la totalité des samples d’Endtroducing.
En 2002 sortira The Private Press, moins acclamé par la critique mais qui reste une suite tout à fait honorable à Endtroducing…