Divine Paiste – Crystal Waves on a Frozen Lake

Divine Paiste – Crystal Waves on a Frozen Lake

« Notre premier album, à la manière d’un film, a été écrit suivant un scénario. Tant la musique que les paroles s’articulant autour de celui-ci. Un album-concept qui verra le jour sous la forme d’un moyen métrage. Double Pigeon à la réalisation, une centaine de figurants, trois lieux de tournage, pour alimenter une fresque de 43 minutes. L’histoire relative à l’album permettra deux niveaux de lecture : le premier ou l’auditeur-lecteur ne verra dans les paroles qu’un récit fantastique et abstrait. Le second où il pourra établir des liens avec la vie réelle et comprendre les idées, les questionnements et les raisonnements que nous avons voulu développer dans l’album. »

C’est ainsi que fin 2012, Divine Paiste présente leur projet ambitieux. Quelques mois plus tard, le 13 mai pour être exact, les Tourangeaux nous livrent leur galette, intitulée Crystal Waves on a Frozen Lake, sorte d’album-concept. 12 titres, mais également 12 clips, qui se suivent pour former un véritable moyen métrage d’une quarantaine de minutes. Osé pour un premier album. Trois lieux de tournage, la Corrèze, là ou l’album a été pensé, la dune du Pyla et bien sur la région de Tours. Au fur et à mesure des clips, le scénario se met en place, souvent sombre, on y évoque l’autorité, le pouvoir et la pensée unique. On y voit des bastons et des rébellions, et aussi des poivrons aux pouvoirs étranges… L’image est soignée et le tout s’enchaine parfaitement bien.

L’album quant à lui est une réussite, le groupe a mûri et a peaufiné son esthétique, c’est toujours pop, mais quelle pop ! Divine Paiste s’éloigne un peu des influences Franz Ferdinand et autre Arctic Monkeys des débuts et nous livre un album carré, plus travaillé et plus personnel. Si avec ça ils ne percent pas, c’est bien que quelque chose ne tourne pas rond… Les titres sont rapides, rentre-dedans et efficaces. Ca donne envie de bouger, de danser, de reprendre en chÅ“ur les refrains avec eux. Le très aérien « Native Echoes » ouvre le disque et nous plonge en douceur dans l’ambiance de ce Crystal Waves on a Frozen Lake. Cette douceur laisse place au rythme entrainant de « Boreal » et son refrain ravageur. La suite est toute aussi efficace, une forte cohérence se dégage du disque, avec au passage quelques perles : « Major Manor » et son refrain qu’on se surprend à chanter dès la première écoute, et surtout « Strobe Love », morceau central de l’album avec sa basse groovy. La fin de l’album est toujours dans cette même ambiance, jusqu’à la pépite finale qu’est « Dust in the Wild », premier morceau dévoilé il y a quelques mois et qui tourne déjà en boucle sur les ondes de Béton.

C’est bien évidement en concert que ce disque prend toute sa puissance, et ça tombe bien, car Divine Paiste le présentera sous le grand chap’ d’Aucard. Ca se passera le mardi 4 juin, commencez à vous échauffer, car vous allez danser !

Si vous voulez voir les clips, c’est par ici:
http://www.youtube.com/user/divinepaiste?feature=watch

Si vous voulez écouter l’album, c’est par ici:
http://www.deezer.com/fr/album/6552499

Léo

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