A L’occasion de l’édition 2012 du festival RAYON FRAIS organisé par la Ville de Tours du 12 au 15 Juillet, le studio Mobile de RADIO BETON est invité à prendre ses quartiers d’été les 13 et 14 JUILLET de 18H à 20H30, en direct et en public de l’Esplanade du Chateau de Tours, avec des animations musicales assurées par CEDRIC de l’émission MUNDO MUSIC, d’ANDRY de l’émission SOUL FUNK EXPERIENCE et par l’équipe de l’émission TANKYA DU SON, et retrouvez aussi les interviews de groupes et artistes présents cette année (JOAKIM, CASSIO KIDS, etc…), et 2 Mini-quizz – blind tests animés par THOMAS de l’émission PLANET OF SOUND.
18H-20H30, les 13 et 14 JUILLET, en direct sur les ondes et en public de l’Esplanade du Chateau de Tours !
De par une passion fascinante pour les musiques électroniques, l’auteur signe son meilleur album d’une touche magique.
L’annonce est arrivée d’un pote au téléphone milieu avril : « Selon plusieurs sources, l’album de Para One va rester dans les mémoires et ira plus loin que les musiques électroniques stricto sensu, il faudra suivre ça. » après un large sourire, je me dis que la nouvelle est quand même forte, mais pas si anodine que ça. En effet, après un album à moitié « four to the floor » et personnel (Epiphanie) ; un exercice magnifique pour le cinéma (La Naissance des Pieuvres) ; des maxis de plus en plus mélodieux et la production du dernier album de Birdy Nam Nam, Jean-Baptiste de Laubier n’a jamais été aussi créatif et en forme que ces derniers temps. Quand l’album est arrivé sur mon bureau début mai, je me suis dit à la vue de la pochette que, c’est reparti pour un tour niveau mauvais goût. Bon, je vous l’accorde, elle est plus jolie que « Epiphanie » (je n’ai rien contre ton visage, tu es plutôt beau gosse, mais les couleurs et le fond merde alors !!!), mais elle n’attire pas tellement (sauf si vous aimez le baroque ou que vous étiez un fondu du graphisme de l’Amiga 1200 au milieu des 90’s). Après, je pense qu’elle n’est pas forcement là pour être aimée la pochette, alors, soit, passons, parce que le meilleur est à venir, et quelle surprise !
Le thème central de ce « Passion » est le romantisme. Pas du genre à la Sebastien Tellier comme dans « Sexuality », mais plus dans le sens musical du terme. Chez Para One, il y a un savoir-faire qui tient sacrément la route, les sonorités analogiques font tête haute et sa recherche d’un certain bonheur pour les oreilles tient dans chaque morceau. Profondément moderne tout en étant retro-futuriste, le feeling est très P-Funk, mais aussi avec un certain amour pour les structures Hip-hop et 2-Step de la fin des 90’s. Il y a plusieurs façons de rendre hommage à un esprit et un son d’une époque. Soit en l’idéalisant, soit avec des souvenirs profonds qui reviennent à du vrai respect. La deuxième proposition est la plus adéquate, et reste tout au long de l’album.
La claque est piste 9, avec « Albatros ». Un classique qui restera indémodable, et qui par son écriture entre Deep-House et Soul futuriste, est à poser entre le « Can you feel it » de Mr.Fingers (Larry Heard) et « The Love Of My Own » de Joe R.Lewis. Si son deuxième album commence par une ambiance sombre et dronesque (Ice Cold), c’est pour mieux rebondir avec « Wake Me Up » et son mélange étonnant entre Breakbeat Glitché et déviant, qui part ensuite avec des synthés Transe. Ce morceau demande plusieurs écoutes, tout comme paradoxalement « Passion », ce qui nous fait dire que c’est un véritable album, qui demande une certaine compréhension, afin que notre cerveau le prenne d’une façon plus limpide. En parlant de clairvoyance, « Every Little Thing » avec la voix de l’ultra booké Irfane (Outlines) est le tube parfait de Funk à écouter sur le sable, tout en regardant le soleil se coucher. Plus de quatre minutes d’un esprit en « Slow-Motion » éclatant. « Love Ave » se souvient d’un amour pur, tandis que le très Broken 2-Step « You » toujours à une certaine naïveté innocente lié à l’enfance.
Une rare intensité se dégage ainsi d’un album concentré, où chaque morceau a sa place. A l’écoute de ce dernier, on peut très bien dire sans trop s’avancer qu’un classement difficile a été fait pour finir avec une liste de morceaux évidemment travaillés, tous d’une richesse musicale aussi belle les une que les autres. “When the night†(ft. Jaw) en est l’exemple type : Savant mélange de hip-hop ghetto avec une ligne de basse claquante, une voix funky et groovy à en faire tomber les culottes et un esprit très rétro dans les synthés. La présence de filtres plus ou moins accentués donne une courbe au morceau et les breaks en mode “scratch†rendent le morceau éclectique dans toute son originalité.
Para One rend la passion encore plus forte envers la musique, et transcende son univers d’une façon quasiment parfaite (si on oublie le détestable « Lean On Me »). Une pierre angulaire de la musique électronique Française, forcément indispensable.
Soirée d’inauguration du Festival AUCARD DE TOURS 2012 aux cinémas les Studios, organisée par Béton Productions, en partenariat avec l’équipe de NANARLAND.COM le samedi 26 mai, avec dès 17H :
DU SPORT ET DU BETON, jeux pour enfants et adultes
19H : concert de GENDARMERY (boys band en uniforme)
Vous aussi vous étiez peut-être à l’Instant ciné, au Studio ou au Temps Machine pour le festival Désir…Désirs. Johanna s’est promenée parmi vous, spectateurs du ciné-brunch et vous nous avez dit ce que vous pensiez de l’amour, des Buzzcocks et de la coloscopie.
Vous avez peut-être connu Cancer Bats en 2010 suite à leur très réussie reprise de « Sabotage » des Beastie Boys (avec un clip assez mortel à la clé) et leur petite tournée européenne en compagnie notamment des DILLINGER ESCAPE PLAN et THE OCEAN
Leur groupe, lui, a déjà sorti 3 albums depuis 2006 chez le label Canadien Distort (label de COMEBACK KID entre autre…)
Ce 4ème album de Cancer Bats, peut-être le plus abouti dans la formule du groupe, se veut plus uptempo, limite garage mais avec toujours cette vibe hardcore old-school ultra-efficace, que ce soit sur scène ou avec vos potes en mode mosh-part dans le salon de l’appartement que vous vous apprêtez à détruire!
Le vernissage de l’expo « 1990 X Strike a pose » c’est ce soir à 18h au Studio pour le lancement de la 19e édition du festival Désir…Désirs.
Ecoutez l’interview de l’artiste sur le 93.6 mhz ou en podcast juste ici!
Groupe Crée en 89 en Charente maritime, dans un bled appelé Jonzac, nos 5 gaillards de SLEEPERS décidèrent de faire leurs valises et de se rendre à Bordeaux en 91. Grand bien leur fasse !!!
Forts d’un premier album « Illogical Moody mind » qui leur a permis de jouer avec des groupes tels que Bästard ou les rouleaux compresseurs TODAY IS THE DAY, les SLEEPERS, après 20 d’activisme au service de la noise reviennent avec ce 6ème album, « KEEP FOCUS », un album de…Noise !!
Pour les amoureux de HELMET, ou de UNSANE, mais pas seulement. Je ne sais pas si les Bordelais ont toujours été romantiques, mais certains morceaux contiennent des parties mélodiques comme « Skin » avec ce riff qui tue sa m… ou encore « Post-Traumatic » qui m’a fait penser dès les premières secondes au groupe Tourangeau PORTOBELLO BONES.
Avec un titre aussi comme « NOW YOU ARE », les SLEEPERS prouvent encore une fois qu’ils jouent dans la catégorie des groupes qui jouent fort, très fort, et que les influences stoner ne sont jamais bien loin.
« KEEP FOCUS » reste un album de noise, avec de la maitrise, et de la hauteur. Les Bordelais ne se sont pas contentés de faire un album bruyant, ils l’ont mûri, étudié, maché, recraché, re-travaillé, et le résultat est à la hauteur de l’attente : GENIAL !!!
Le festival Aucard de Tours c’est bientôt!
Avant la formidable soirée de lancement du 26 mai au cinema les Studios, Radio Béton vous donne rendez-vous le mercredi 16 mai de 18h à 21h au bar les Joulins pour un apéro Béton un peu spécial consacré à l’édition 2012 du festival Aucard de Tours!
Un avant-goût de cette semaine de folie à la Gloriette, des invités surprises, de la musique, des disques et des places à gagner pour venir voir Guitar Wolf, Etienne de Crécy, Zebda, Orelsan et tous les autres!
SAINTS AND SINNERS – « Stand by to board » (DIRTY GUYS ROCK RECORDS)
Les Tourangeaux de SAINTS AND SINNERS avaient déjà frappé très fort du poing sur la table quand leur beau 45 Tours, « PubCrawlers » était sorti l’année dernière.
Ils remettent le couvert avec ce premier 33Tours « Stand by to board », et ils re-frappent fort du poing, mais sur le comptoir cette fois. A la question qui vous brule les lèvres « Mais que font-ils les p’tits gars de Saints and sinners ? », je dirais qu’ils évoluent dans la dirty Folk punk, comparable aux REAL MAC KENZIES, aux DROPKICK MURPHYS, ou encore aux POGUES pour le côté old school. Avec une influence punk rock Ricain genre BORN TO LOSE ou SCREECHING WEASEL qui n’est jamais vraiment loin non plus.
Ce qui donne un album de chansons punks de pubs, avec la voix brisée au whisky (« Demons go out »,), des hymnes punks, limites street punk (« World’s origin »), des tubes qui pourraient être braillés par des fans de WEST HAM en kilt (« Stand by to board »), ou des morceaux avec flûte relativement épique (« Boy became man »).
« Stand by to board » est un album qui donne terriblement envie de se tenir la main et de danser ivre dans des cales de navires qui prennent la flotte. Ou tout simplement de siroter le meilleur des whiskies Irlandais accoudés à un bar et de parler de la saison catastrophique d’ASTON VILLA, on prend moins de risques. Sans déconner, l’album de cette semaine, c’est du punk ! Du punk encore sur les ondes de béton ? Ca, c’est chouette !!!
A noter que le disque se termine sur les 4 morceaux du 45 Tours précédent « Pub Crawlers »