(DBSR) L’album du jour – Lief De Leeuw Band – Where We’re Heading

L’album du jour
Artiste : Lief De Leeuw Band
Titre : Where We’re Heading
Sortie : 2020
Label : Continental Record Services

Le guitariste Leif de Leeuw et son groupe nous viennent des Pays-Bas. Six musiciens composent cette formation, ils incarnent ce renouveau du Southern Jam Band en Europe. Le band compte déjà quelques récompenses au compteur. Par exemple, ils ont remporté le Dutch Blues Challenge fin 2014 et ont été nommé «Best Band 2015» par les European Blues Awards. Quant à Leif de Leeuw il a été consacré meilleur guitariste blues du Benelux à plusieurs reprises(2016, 2017, 2018, 2019 et 2020) . «Where we’re Heading» est le troisième album de Leif de Leeuw Band. C’est le premier album dans lequel apparait le nouveau chanteur Sem Jansen. L’album s’ouvre avec le titre Baby James, un instrumental d’une minute qui nous met tout de suite dans l’ambiance de cet album mettant en évidence le talent de Leif comme guitariste hors pair. La musique du Leif de Leeuw Band est solidement ancrée dans le blues, mais elle fait également écho à d’autres genres musicaux comme le Southern Rock, avec le deuxième titre James aux influences indéniables des Allman Brothers que l’on retrouve dans ce titre. La ballade Do Me Wrong est l’un des moments forts de cet excellent album. Sven Figee nous montre toute l’étendue de son art avec son orgue Hammond. Leif nous délivre un solo avec ses sons de guitare perçants. Le groupe a su créer son propre son, allant du rock simple au blues, au funk, à la soul.Beaucoup de guitares sur ce disque, à la fois des solos à couper le souffle et de beaux doubles riffs de Leif de Leeuw et Sem Jansen ensemble, mais aussi un son spécial emmené par les deux batteurs Tim Koning et Joram Bemelmans. Avec la basse solide de Boris Oud et l’excellente voix de Sem Jansen, la formation puise son inspiration dans les années 1970, perpétuant ainsi la tradition de groupes comme Little Feat, Allman Brothers Band et Derek and the Dominos. Tout est réussi dans cet album musicalement comme visuellement avec l’illustration de Douwe Dijkstra ; ce magnifique digipack est à ranger entre les Allman Brothers Band & Gov’t Mule.

(DBSR) « Un peu de lecture, ça ne peut pas faire de mal ! » Blues Power

Auteur : Stéphane Deschamps
Editeur : Gm
Date de parution : 2019

Raconter l’histoire du blues peut sembler aussi facile que d’en jouer : il suffirait d’en répéter les accords, les thèmes et les lieux communs, comme chaque génération peut le faire depuis au moins 80 ans. Mais dans chaque génération, il y a aussi des musiciens qui cherchent à innover, à dévier, à creuser, à croiser et plus généralement à exprimer leur personnalité et leur propre voie plutôt qu’à imiter. Ils sont les forces vives du blues, Blues Power ! C’est en suivant leur contre-exemple que Stéphane Deschamps s’attache à raconter le blues autrement, avec humour et gourmandise. Des ancêtres africains du blues à leurs héritiers délurés, de Charley Patton à Jack White, l’auteur creuse et élargit l’histoire de cette musique, mère de toutes les musiques modernes. À travers des histoires, des anecdotes, des légendes, des analyses, des digressions, une discographie/bibliographie/ filmographie commentée, de nombreuses interviews inédites et des souvenirs de reportages qu’il a réalisés, il donne corps à cette histoire toujours vivante, live, du blues.

Après Paris, Texas, Les Ailes du désir et Buena Vista Social Club, Wim Wenders montre une nouvelle fois qu’il sait mieux que personne sublimer la musique au cinéma. Autour des gures de Blind Willie Johnson, Skip James et JB Lenoir, Wenders projette son amour du blues et réussit bien plus qu’un simple documen- taire : un lm d’auteur. e Soul of a Man, tout simplement le meilleur de la série Martin Scorsese Presents the Blues.

Stéphane Deschamps a grandi entre ville et campagne. D’où, sans doute, son goût pour les voyages et les musiques rurales américaines, où la mythologie du train a toujours été importante. A la fin des années quatre-vingt-dix, il rejoint en temps que reporter la rédaction des Inrockuptibles. Pour les Inrocks, il aime confronter son amour de la musique à la réalité du terrain. Stéphane Deschamps est un passeur du blues originel, parallèle, joué hors des sentiers balisés, et Blues Power est son premier livre.

(DBSR) L’album du jour – ANNI PIPER – BLOW UP DOLL

L’album du jour
Artiste : ANNI PIPER
Titre : BLOW UP DOLL
Sortie : 2020
Label : Sugard Daddy Records

Anni Piper est née et a grandi en Australie. Depuis quelques années elle s’est installée à Portland dans l’Oregon . Elle commence sa carrière comme guitariste mais rapidement elle s’oriente vers la basse, préférant le groove que dégage cet instrument plutôt que de se lancer dans des solos de guitares interminables. En 2004, elle sort son premier album Jailbait, immédiatement signé chez le prestigieux label de blues Australien Black Market Music.

L’année suivante, elle a gagné un Australian Blues Music Award pour son premier album .Aujourd’hui elle nous revient avec son nouvel album Blow up Doll. Le groove de sa basse est bien présent sur Blow up Doll avec Uncrustables, le premier titre dont l’intro fait résonner son instrument de prédilection.

Elle a écrit six nouveaux titres pour cet album ; cinq reprises figurent également dessus, elles sont toutes refaites à sa façon. Il peut falloir un certain moment avant de les reconnaître, par exemple Get Right Church de Mississippi Fred McDowell en duo avec Bob Shoemaker est plutôt surprenante. Bob Shoemaker contribue sur cinq titres dans cet album sur lequel on retrouve également Pink Cadillac de Bruce Springsteen, Cake Walk Into Town de Taj Mahal, Sailin ‘Shoes de Lowell George , Built For Comfort de Willie Dixon. Blow up Doll est son deuxième album produit sur son propre label Sugar Daddy Records. Il est évident qu’à l’écoute de cet excellent album, le CD restera longtemps sur votre platine.

(DBSR) Podcast – émission N° 1345 du 7 juillet 2020

Gary Moore – Live From London – Mascot Label Group 2020
Bad For You Baby (03:06) Walking By Myself (04:03)

Anni Piper – Blow Up Doll – Sugar Daddy Records 2020
Uncrustables (04:02) Get Right Church (04:22)

Pat McManus & Eric McFadden – Live At Patrimonio – Bad Reputation 2020
Pat McManus Band – Born To Be Wild (04:43)
Eric McFadden Trio – You Shook Me All Night Long (04:01)

Jim Zeller – Blues From Another Planet – Jim Zeller Circus 2019
Facebook Rockstar (03:57) Brother From Another Planet (05:46)

Jack Green – The Party At The End Of The World – Bad Reputation 2020
100 % Alive (02:49) My Minds Says No (03:48)

King Solomon Hicks – Harlem – Mascot Label Group 2020
I’D Rather Be Blind (04:15) I love You More Than You’ll Ever Know (03:54)

Béton frais

Park Hye Jin –  How I can (présenté par Ludo)

Dua Saleh – Rosetta (par Sonia)

Béesau – Placement Libre (par Mel P)

Glorious –  Unashamed (par Ludo)

Dream WifeSo When You Gonna… (par Sonia)

Compilation Hybridation Vol.1  de  La Souterraine & We Are Vicious  (par  Robin)

ArcaKicki (par Sonia)

Mother Nature – Portalz (par Ludo)

Miro Shot – Content  (par Mel P)

Toybloïd – Modern Love (par Robin)

Jehnny BethTo Love Is To Live (par Ludo)

Rimon I Shnie, U Shine (par Sonia)

Bitter Moon – The World Above (Par  Robin)

Keleketla! S/T (par Ludo)

 

 

 

(DBSR) Podcast – émission du 30 juin 2020

Avey Grouws Band – The Devil My Care – Not On Label 2020
Come And Get This Love (03:56) The Devil My Care (03:57)

Dudley Taft – Simple Life – Bungalo Records 2019
Never Fade (03:06) Simple Life (04:23)

Vaneese Thomas – Down Yonder – Segue Records 2019
Wake Me (03:58) Legacy Of Pain (04:45)

Zac Harmon – Mississippi BarBq – Catfood Records 2019
Gypsy Road (03:18) Smoke And Mirrors (03:54)

Kelly’s Lot – Can’t Take My Soul – Not On Label 2019
All I Ever Want Is The Blues (02:42) All Hope Ain’t Lost (04:23)

Blind Raccoon & Nola Blue – Collection Volume 1
Peter V blues Train – By The River (03:54) Not On Label 2018
Lawrence Lebo – You’ve Got A Secret (05:00) On The Air Records 2018

Le Béton Frais de la semaine !

Émission du 29/06/20

Becca Mancari – The greatest Part (présenté par Mel P)

Gargäntua – Faim du game (présenté par Enzo)

Encore – Autobahn (présenté par Robin)

Dead Myth – #1 (présenté par Ludo)

Pottery – Welcome to Bobby’s Motel (présenté par Enzo)

Captain Planet – Nivisa (présenté par Mel P)

Colours In The Street – All the colors (présenté par Sonia)

Mounika – I need space (présenté par Anthony)

Biga*Ranx – Sunset Cassette (présenté par Enzo)

Keleketla – Future : toyi toyi (présenté par Ludo)

The Hop – 220 (présenté par Robin)

Andrea Laszlo De Simone – Immensita (présenté par Enzo)

Later. – The daydream (présenté par Sonia)

Taschen Menschen – St (présenté par Ludo)

Lane – Pictures of a century (présenté par Robin)

Dj Boring – Like water (présenté par Anthony)

Pacocha Disco Brigade – Velpodisco (présenté par Enzo)

[RIFFS 70] émission du 27 juin 2020 – dernière de la saison

Voici la playlist de la dernière émission de la saison réalisée en direct après une pause des studios durant le confinement :

– Frankie Valli « grease » B.O de Grease (1978)
Joni Mitchell « Big Yellow Taxi » Ladies of the Canyon (1970)
– Thin Lizzy « Dancing In The Moonlight Its Caught Me In Its Spotlight » Bad reputation (1977)
– Carole King « I Feel the Earth Move » Tapestry (1971)
– The Clash « Train In Vain », London calling (1979)
The Raspberries « Go All The Way » (1972)


RUBRIQUE COVER : « Summer Breeze » de Seals and Crofts (1972) repris par The Isley Brothers (1973).


– The Zombies « Time of the Season » Odessey and Oracle (1968)
– Van Morrison  « Brown Eyed Girl » Blowin’ Your Mind!(1967)
– The Carpenters « Please Mr. Postman » Horizon (1975)
Ike & Tina Turner « Nutbush City Limits » album éponyme (1973)
– Norman Greenbaum « Spirit In The Sky » album éponyme (1969)
– Neil Young  «We Don’t Smoke it no more » et « Vacancy » Homegrown (1975)  INEDITS !

et juste ici, le podcast !

RDV à la rentrée de septembre pour une nouvelle saison de RIFFS 70 !