STUPEFLIP – Stup Virus

Oui le C.R.O.U est de retour.

Avant tous il faut rappeler que Stupeflip est un concept. Une réalité alternative ou pas d’ailleurs ( c’est peut être juste le vrai monde, il parait que l’on vit dans un hologramme.. ).

Composé de King ju aka Pop Hip, Raskar-Kapak… (à côté le film « Split » c’est du pipi de chat), Cadillac ( qui fait caca ), et Mc Salo.

On retrouve tout le monde sur ce dernier album Stup Virus. Qui sent le sapin et je parle pas de rando dans les Pyrénées. Parce que oui le dernier morceau s’appelle pleure pas Stupeflip.

Tellement de choses à raconter, mais tellement envie de vous laisser les découvrir par vous même. La personne derrière cet article ( coucou moi ), est fan depuis maintenant pas mal de temps.
Tous le monde va attendre Hypnoflip Invasion mais attention c’est un NOUVEL album.

Donc de nouvelles choses et il y en a. Mais également des réponses à certains morceaux ( je me trompe peut être mais Understup reste dans une ambiance connu.. )

Le titre déjà sorti The Antidote reste dans la lignée d’un je fume plus de shit.

Lonely loverz qui a déjà pu être entendu sur une autre radio ( publique )
est LE tube de Pop Hip. ( même si Gaëlle restera dans les annales.. )
Stup virus, Stalactites, et pleins d’autres morceaux sont géniaux.

1993. Oui 1993. Je crois que c’est le titre que Stupeflip n’avait jamais osé faire. Je vous laisserai le découvrir.

Je m’en fous de mon objectivité. On parle quand même du Stup.

Bref je me perds mais j’ai pas envie d’influencer en quoi ce soit. Je suis conquis par ce nouvel et peut être dernier album. On a hâte de voir ce que vont donner les clips et surtout SURTOUT la flip party.

Merci au mystère au chocolat. Aux monstres et aux tourteaux.

Stupeflip s’arrête peut être mais le C.R.O.U ne mourra jamais.

Sortie le 3 Mars.

ROPOPOROSE – Kernel, Foreign Moons

La semaine dernière, ici, dans l’Open Space immense et très cher le m2 de Radio Béton, nous avons écouté à l’unison cet album, au nom décidément trop difficile à prononcer et qu’on appellera tout simplement « Kernel », et nous avons d’un commun accord tous tiré en l’air avec des flingues imaginaires.

« Kernel » donc, deuxième album du duo frangine – frangin du Loir et Cher, de Vendôme pour être plus exact, rendons à César ce qui appartient à César, et toujours sorti par le label Yotanka.

Déjà, précisons avec une joie non dissimulée que leur premier effort (j’écris effort parce que je déteste écrire le mot « opus », comme dire genre « Album de la maturité », les gens qui disent ça doivent mourir dans d’horribles souffrances), « Elephant Love » était déjà album de la semaine chez nous lors de sa sortie. Et là, bam, rebelote (par contre là, vous avez le droit de me dire que ce mot est une faute de goût et que je mériterai d’être décapité Place Foire le Roi). Ce qui frappe en premier quand on écoute cet album, c’est qu’il est beaucoup plus travaillé que le précédent, moins dans « l’urgence », le duo ayant eu à priori plus de temps pour le composer, le réfléchir, le mâcher, le destructurer pour le reconstruire (Biiiip, sonnette qui signifie que cette phrase ne veut rien dire !). Le résultat est relativement bluffant car, bien évidemment on les attendait au tournant vu le niveau du précédent, et on est droit de se dire que l’attente valait bien son pesant d’or, tant les 12 morceaux qui illustrent « Kernel » sont d’une qualité spatiale et géométrique indéniables, « Skeletons » ou « Barking in the park » en tête.

Ce qui frappe en deuxième, c’est qu’ils ont un problème avec les animaux, puisque pas moins de 4 morceaux ont des noms de bestioles : « Guizmo », l’excellent « Horses », « Fishes are love » et « Holy Birds ».

Ce qui me donne parfaitement le droit, en écrivant cette chronique, d’imaginer Romain et Pauline, de leurs vrais prénoms, habillés d’armures (avec en dessous un t shirt des « Libertines » parce que faut pas déconner non plus !), armés d’épées indestructibles, et chevauchant leurs plus belles licornes, allant conquérir le monde avec leur Post punk/Noise céleste et splendide et envoyer un gros doigt d’honneur à la Terre entière !

Pfff, je vais me coucher moi maintenant !

WILEY : Godfather

Mr ESKIBOI, le talentueux MC d’Angleterre, et un des personnages les plus influents du pays (dixit BBC), pose son regard en N&B tel l’esprit de son Evolve Or Be Extinct en 2012, qui était déjà façonné par son regard perçant sur notre temps, sans être en compétition.

… sauf que là, ça sent la fin de carrière (Il a décidé que Godfather serait son dernier album), et comme si c’était ses derniers instants avant de perdre la vie, il donne TOUT dans son domaine, qu’il connait par coeur : le GRIME, ou le ESKIBEAT, ou un mélange de tout ça. Car Wiley est un bon blagueur et ironise sa musique, tout en étant très pro. Au début de sa carrière, les journalistes ne savaient plus où mettre les oreilles, sur les manifestes d’un son rugueux tel que le Boy In Da Corner de Dizzee Rascal (2003) et Treddin’ On Thin Ice de Wiley (2004), deux pétages de câble soumis à aucune règle. Le morceau Wot Do U Call It? est d’ailleurs un bon exemple de l’esprit totalement inédit d’un son qu’on nommera donc GRIME.

Treize ans sont passés depuis son premier album, avec plus ou moins de réussite à force de toucher à tout par la suite (Dance ; Electro-House …), mais force est de constater que son flow reste le même. C’est un caméléon, prêt à tout pour remplir sa mission :

Rester cohérent et authentique.

GODFATHER n’est pas un titre racoleur et prétentieux. Il remet les pendules à l’heure et joue au malin plaisir d’être le prof du mouvement. Du coup, il y a beaucoup d’invités (pas de femmes, c’est bien dommage, Lady Leshurr where are you ?) comme des vétérans JME ; Newham Generals & Flowdan, mais aussi les premiers de la classe comme Skepta ; Breeze ; Manga … Donc stop, maintenant le mec n’a plus l’âge de faire mumuse dans la cour de récré des Wack MC’s, il sélectionne les meilleurs producteurs du Grime et offre modestement un monument de l’Angleterre sale et crasseuse, qui n’a pas besoin de lui faire la morale. BANG BANG BANG. Un prochain classique dans ta collection.

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FANGA – Kaleidoscope

Il est temps de parler d’Afrobeat. Parce que :

1. C’est bien.

2. Il fait un peu trop froid en ce moment.

Et quoi de mieux pour se réchauffer que de danser sur le rythme d’un morceau d’Afrobeat. Alors déjà je suis obligé de citer Fela Kuti. Voilà c’est fait et si vous n’avez jamais lu ce nom aller voir le documentaire  » Finding Fela « .

Cette année on a pu voir l’apparition d’un nouveau projet Afrobeat Sir Jean & Nmb Afrobeat Experience. Projet plus ou moins français. Mais si l’on parle d’Afrobeat en France le groupe qui est un peu là depuis 18 ans quand même c’est le groupe de Montpellier Fanga ! Sacré parcours depuis 1998. Ils ont su continuer à faire vivre ce style dans nos chères contrées. Ils ont su aussi se lancer avec d’autres musiciens pour aller un peu plus étoffer leur musique. Un des projets notables que j’aime défendre est le rapprochement entre Fanga et Gnawa Diffusion. « Fangnawa Experience »

7ème album donc pour Fanga et leur Afrobeat. Du nom de « Kaleidoscope » Pourquoi ce nom ? Certainement du aux nombreuses influences, dans mes souvenirs le français n’avait pas une aussi grande importance. Et ça passe plutôt bien même si mes préférences vont vers les morceaux non chantés en français. Deux guests sur l’album le fameux Sir Jean anciennement du Peuple de L’herbe. Qui comme dit plus tôt se lance dans l’afrobeat à corps perdu. Et toute bonne recrue est là bienvenue. Mais aussi là chanteuse d’afro-gospel Emma Lamadji qui donne un des morceaux que je préfère du skeud. Un album qui fait plaisir avec ce froid de canard. Il manque peut être un morceau de plus de 10mn mais bon je chipote.

C’est du bon et c’est Fanga avec « Kaleidoscope »

ROMARE – Love songs : part two

ROMARELove Songs : Part Two

UK / Label Ninja Tune

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L’un des producteurs anglais les plus intéressants du moment revient avec son deuxième album sous le signe du romantisme : Love Songs : part two, qui est la suite d’un EP sorti en 2013, qui s’appelait (en toute logique) Love Songs : Part one.

L’univers de Romare s’empare de la house, du funk et de la musique psychédélique. Sur cet album, plus uptempo que ses dernières sorties, on retrouve une house où le rythme est ciselé avec précision. Surprenant par le tournant opéré le temps d’une seule année, il développe davantage des boucles hypnotiques et minimalistes, tout en conservant ce groove qui l’habite depuis toujours. « Who To Love » nous introduit à cette nouvelle architecture musicale, minimisant les effets de style sur fond de claviers psychédéliques. « All Night » retourne dans cette veine afro-funk mêlée de percussions ancestrales, s’équipant au passage d’une basse ronde à souhait et récupérant quelque gimmicks du 1er album.



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Le tube inlassable de ce disque est sans aucun doute le titre « Je t’aime ». Il reprend un sample du film de Truffaut « Jules et Jim », et prend le temps d’une montée particulièrement jouissive sur 6 minutes, mêlant beauté et rythmique irrésistible. Un titre qui devrait ouvrir les portes de son univers à beaucoup.



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Un grand disque pour une signature sur un grand label. Tout est réuni pour enfin faire passer le jeune Romare dans la cour des grands. Il a en plus monté un véritable live avec musicien pour sa prochaine tournée. Qui a dit que le romantisme n’était qu’à la Française ?

Enzo

PUP – The Dream Is Over

PUP – The Dream Is Over


TORONTO / SideOneDumm Records

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Il n’est jamais trop tard pour dénicher un bon album. Sorti en juillet, Béton a peut-être un train de retard, mais la claque de ce second disque du groupe PUP, natif de Toronto, valait bien une petite oreille en arrière.

Un second album donc, au titre ironique qui fait écho aux mésaventures de santé du chanteur, qui a dû probablement abuser des bonnes choses durant la tournée de presque deux ans qui a suivi la sortie de leur 1er album. Kyste, hémorragie, hôpital. Verdict des blouses blanches : « Monsieur Badbock (le dit chanteur), the dream is over ! ».

Mais comme tout bon punk qui se respecte, PUP n’avait aucune intention d’écouter les hautes autorités, qu’elles soient médicales ou maritales, en tous cas dès qu’elles semblent un peu raisonnables. Éternels adolescents, adeptes de consumer la vie par les deux bouts, parce que de toute façon y’a NO FUTUR, le groupe a sorti ce deuxième album tel un pied de nez à la sagesse et à l’ennui. On y retrouve des thèmes assez classiques chez tout bon punk qui se respecte : l’alcool, la vie de tournée, la drogue, ne pas grandir, et « bro before whore« .

Et quand nous on mange bio et qu’on fait des cures de deux semaines sans alcool car la 30aine nous rattrape, ben on se retrouve à vivre par procuration à travers des albums d’une urgence tel que celui-ci. On chante avec les cÅ“urs sur les tubes qui jonchent ce disque et on se croirait encore au lycée avec de la bière à moins de 80 centimes à la main, invincible.

Ce deuxième disque de PUP rappelle le 1er disque de FIDLAR, dans sa capacité à la violence urgente tout en mélodie pop. Sauf que les FIDLAR se sont fait rattraper par l’âge, qu’ils se sont rangés dans le rang, et ont sorti un deuxième album qui s’en ressent. Pas de ça chez PUP. Peut-être qu’ils crèveront à 33 ans sur scène, mais c’est les meilleurs qui partent le plus tôt de toute façon !

Facebook : https://www.facebook.com/puptheband/?fref=ts
Site : http://www.puptheband.com/

Enzo

Soft Hair – S/T

Quel album étrange que voici. Non pas parce qu’il est inécoutable et snob, mais parce qu’il génère une émotion rare dans un album : le sentiment d’immortalité.

Alors que le format album est en train d’évoluer vers des projets Trans-Média (Visuel + réseaux + Virtual Reality …) et que Björk travaille sur son dernier album à un voyage en réalité virtuelle, il y a des groupes qui proposent des choses plus modestes, et qui ne demandent pas une écoute instinctive comme dans la Pop-Culture (7 secondes en moyenne). C’est assez surprenant d’ailleurs d’entendre un esprit assez reconnaissable chez ce duo, alors que leurs styles n’ont rien en commun. D’un côté, Conan Mockasin, presque génie de la Pop hors norme, et auteur de l’album Forever Dolphin Love qui regorge de richesse musicale au fil des années. Et de l’autre, Sam Dust, connu sous le pseudo de L.A Priest, bricoleur jamais répétitif et créateur de l’album Inji en 2015. Entre les deux, une cohérence artistique qu’on ne soupçonnait pas, et qui a pris forme entre les tournées des deux garnements.

Déjà, il fallait trouver le calme pour les huits morceaux, et le temps (cinq ans). Et c’est la très grande qualité de Soft Hair : Distiller des atmosphères en liaison avec la Pop mais avec un Funk très lancinant et des techniques d’écriture assez aquatiques, pas du tout opaques, avec des reverbs fluides. Il y a du Prince, mais aussi ce truc quasiment unique que Conan Mockasin possède pour rendre le tout hors du temps. Jamais consensuel, il y a des ballades Pop mais en digression. Difficile d’expliquer Soft Hair, ce groupe a créé une capsule sonore plutôt courte (moins de 30 minutes) mais qui restera longtemps dans la tête des gens qui prennent le temps d’écouter des albums aujourd’hui. Solaire et Fresh Hair, C’est Soft Hair !!!!

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SLAVES – Take Control

SLAVESTake Control
VIRGIN EMI / 30 Septembre 2016

Il est des duos qui explosent à la gueule du public en très peu de temps. On peut penser aux White Stripes ou aux Kills et même plus récemment aux Royal Blood. Les anglais de Slaves après un EP sorti en 2012, signent deux ans plus tard chez Virgin et bombardent sur la même lignée, envahissant les radios de la BBC à OUI FM en passant par votre 93.6 adoré !

Un premier album Are you satisfied ? en 2015, gigantesque gifle qui les propulse en live des talk shows américains comme en tête d’affiche des plus gros festivals européens !

Ce deuxième album Take Control arrivé par courrier dans nos studios est le genre de pépites qui rend fou. Ce genre de skeud qu’on découvre avec autant d’excitation que d’appréhension. Pour moi, dans le wagon presque vide d’un T.E.R. de nuit.

Premier morceau, Spit it out gros kick frontal, dans la même lignée utra-efficace que les titres qui avaient fait la réput’ du premier album, grosse incitation à tout retourner, mais ils vendent pas de 8.6 au wagon-bar et puis le wagon-bar est fermé…

Hypnotised reste dans le même ton, plus tendu et crasse et moins explosif, ça sent la cave de pub suintante, c’est beau <3 Consumed or be consumed morceau qui bénéficie d’un feat fou avec le producteur de l’album Mike D. Beasty Boys steuplé !
Ce morceau représente à mon sens l’esprit des Slaves, qui sans en faire des caisses militantes tiennent depuis le début un positionnement anti-système et anti-capitaliste au travers de messages simplistes et sans concessions.

Une trame qu’on retrouve aussi dans les interludes Mr Industry ou le morceau Rich Man. Take Control morceau phare de l’album peut alors servir d’hymne, pseudo incitation à sortir de ce monde dans lequel le punk fait tâche. Ou bien de s’en foutre complètement et Play Dead qui sait !

On s’éloigne un temps de leur style, pour des titres plus calmes et plus dandy Lies et Cold Hard Floor, sans oublier l’incroyable Street Clear en featuring avec Baxter Dury qui pour le coup ne ressemble plus du tout à du Slaves avec son synthé, sa boite à rythme et sa voix féminine, on perd l’auditeur qui ne sait plus bien ce qu’il écoute.

Quitte à s’échapper pour moins se répéter autant y aller à fond et partir explorer les terres de l’électro crade à la manière d’un Usé pour un morceau intense, STD’S/PHD’S, qui sent la fermeture de club et la dure descente !

Après avoir semé le trouble en s’égarant dans d’autres univers et en rompant avec leur esthétique, c’est dans une logique implacable et avec une efficacité redoutable que les Slaves ferment cet album (et les gueules des râleurs) avec ce titre Same Again, titre plein de sens d’une brutalité jouissive !

Disque fou, étape du 2ème album passée haut les mains, une pour tenir la bière l’autre pour mettre des tartes <3

ED WARNER – Meanwhile… Extinction

Et oui les 2b3 tourangeaux sont de retour. Toujours soutenu par Dirty Guys Rock !

2ème album pour le Quatuor Punk Hardcore Ed Warner.
Toujours autant de mystère autour de leurs identités, même si l’ensemble du monde du journalisme d’investigation est sur le qui-vive.

« Le chanteur, Ed, aurait une relation secrète avec Katy Perry »

Closer

Comme la majorité de la scène Hardcore, on soigne la musique mais aussi le fond, les idéologies engagées sont ultra-présentes : pacifisme, protection de la vie animale, paix, amour et tartiflette.

«Le batteur du groupe Ed Warner aurait dérobé les bijoux de Kim Kardashian. « ça faisait joli sur ma batterie » aurait il déclaré aux autorités.»

Le Nouveau Détective

On est surtout là pour parler musique, et le punk hardcore contrairement à ce que certains étroits d’esprit pourraient dire, n’est pas fait pour les gens qui aiment se taper à coups de chaise, mais pour des gens pleins d’amour, qui ont besoin d’exprimer leurs énergies. Avec l’album « Meanhwile…. Extinction » ça matche « pour utiliser du vocabulaire de la rue… »
Le mélange guitare/batterie chant est bien géré et la prod’ de qualité ajoute encore plus de puissance au tout.

« Un album solaire, aux riffs acérés, allant puiser sa force dans l’énergie de La Femme (sauveurs du rock) et le génie de Kanye West »

Les Inrocks

L’engouement est tel que le groupe se doit de partir en tournée à l’étranger pour retrouver un peu d’espace loin des groupies en folie. Même les sites pour les adolescents qui suivent encore certainement les aventures de Dora essaient de surfer sur la vague. « Ed Warner »

« TOP 10 des bonnes raisons d’écouter Ed Warner et de boire de la 8.6 »

Topito

Ed Warner n’est pas qu’un groupe c’est une philosophie. Comment déclarer la guerre avec douceur. C’beau putain. Ah et oui et surtout SURTOUT du Kalimotxo. Je vous quitte sur, je pense, l’avis le plus profond donné par des spécialistes.

« Vomi »

Vice

En vrai ça défonce et ça s’écoute ici :
====> https://edwarner666.bandcamp.com/

Vanishing Twin – Choose Your Own Adventure

Soundway records ne s’endort pas pour la fin de l’année 2016, et s’accorde le temps d’un premier album qui tient ses promesses dans un style trop rare et pourtant sublime : La Space-Age Pop.

Dans les 90’s, le groupe Stereolab nous a montré le meilleur et je pense que si un temps soit peu vous connaissez le groupe, il est assez simple de se rappeler des sons hors d’âge et des mélodies d’une autre ère. Il y a eu Broadcast, qui eux aussi, nous ont montré l’étendard d’un style qui joue beaucoup sur les atmosphères, et qui se rapproche autant de l’Exotica des années 50’s que des sons synthétiques de La Planète Interdite (RIP Trish Keenan Lázaro). En Italie, les expérimentations de Ennio Morricone pour les films dit Giallo ont eu beaucoup de place pour cet esprit Space-Age, à la fois fluide et innovant.

Vanising Twin s’élève dans le rang d’une aventure sonore qui a encore son mot à dire, et la clarté de chaque morceau respecte le cahier des charges d’un album hors du temps, psychédélique et touchant l’écriture d’un Sun Ra (Under The Water) et de Broadcast qui rencontre Tony Allen (Vanishing Twin Syndrome).

Fondé par Cathy Lucas et produit par Malcolm Matto (Heliocentrics ; The Gaslamp Killer …), donnant un rendu souple et jamais plat, c’est aussi un groupe donnant l’exemple même de la musique non académique, tout comme en ce moment Floating Points en concert. D’ailleurs, le bassiste Susumu Mukai participe à l’album, ce qui donne une cohérence assez forte sur l’ampleur de la basse dans une musique qui s’anime et qui offre un voyage délicat. Quand on écoute The Conservation Of Energy ; le titre de l’album et Truth Is Boring (hommage à l’inventeur de l’Exotica Martin Denny), l’enchaînement résume bien la longévité de l’album : une décennie. L’intérêt d’un album qui se fout de l’âge et de la schizophrénie ambiante, en clair.

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