Black Sabbath – Heaven and Hell

1979, Ozzy Osbourne est forcé de quitter Black Sabbath à cause de ses problèmes de drogues et est remplacé par Ronnie James Dio.

Alors pour vous faire une idée tout de suite du niveau de badassitude que ce chanteur possède et à quel point il est vénéré par les métalleux de la Terre entière, sachez que c’est lui qui chante la dessus :

que c’est lui aussi qui a fait ça :

et qu’il a juste introduit le monde au Devil Horns, mais si vous savez, ce signe que font tous les métalleux, formé par un poing fermé dont seuls l’index et l’auriculaire sont tendus.

Le signe existe depuis l’antiquité grec, mais RJD (dont le nom de famille veut dire dieu tout de même) l’a ressorti de manière à avoir son propre signe distinctif quand il était sur scène, pour contrebalancer le « V » de la victoire d’Ozzy.

Bref cet homme n’a pas de hype, il EST la hype, avec un cÅ“ur de pur et inaltéré BADASS.

Black Sabbath était sur le déclin suite à une sortie de divers albums expérimentaux (Technical Ectasy en 1976 et Never Say Die! en 1978), mais l’arrivée de l’ex-chanteur d’Elf et de Rainbow va renverser cette tendance, en permettant l’écriture et la sortie de mon album préféré pour ce groupe en 1980 : Heaven and Hell.

La formation est alors la suivante : Ronnie James Dio au chant, Tony Iommi à la guitare, Geezer Butler à la basse, Bill Ward à la batterie et Geoff Nicholls aux claviers.

J’ai découvert cet album assez tardivement, le peu de Sabbath que j’avais écouté et que l’on m’avait vendu comme étant mythique m’avait ennuyé au plus haut point, étant moi-même un grand fan de voix puissante et maitrisée je n’avais clairement pas accroché avec le style d’Ozzy…

Mais là c’était la révélation, Black Sabbath avait enregistré des albums avec Dio dont j’étais déjà en adoration devant la carrière solo, ça ne pouvait être que bien.

Et bordel de bon sang de fornication satanique c’était bien…

L’album s’ouvre avec Neon Knights, qui est devenu mon morceau favori de Sabbath, et enchaîne direct avec les tubes suivants :

  Children of the Sea

  Lady Evil

  Heaven and Hell

  Wishing Well

  Die Young

  Walk Away

  Lonely is the Word

Cette formation miraculeuse ne dura pas longtemps, Dio quittant le groupe pour lancer sa carrière solo sous le nom de… bah euh Dio…

Et grand bien lui fit, car ce fut l’apogée de sa carrière, le plaçant définitivement au rang de légende vivante jusqu’à sa mort en 2010, où il alla récupérer son trône que Satan lui avait gardé au chaud.

Pour terminer, je vous propose d’écouter l’album dans son entièreté, ou alors juste le premier morceau (question de temps), Neon Knights.

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