Plus qu’un album de la semaine, c’est une saga incroyable et de toute beauté que l’on te propose sur les ondes de Radio Béton, cette semaine.
Chaque jour, tu pourras entendre les aventures de ce héros plumeux qu’est L’OISEAU BLEU. Un oiseau incroyable, intrépide et loyal qui se raconte dans ce premier épisode : « The Battle of the War ».
Cet album waterproof et bigarré est un mélange de conte et de musique. 2 heures de spectacle (car L’oiseau bleu, c’est aussi du spectacle) condensées en 66 minutes de bonheur et de joie burlesque et enchanteresse. Une sortie Tôt ou Tard qui tombe à pic pour contrecarrer l’effervescence de l’autre Harry Potter, qui tente d’envahir la cité tourangelle et la planète tout entière – sans espoir aucun face à cet incroyable, intrépide et loyal Oiseau Bleu.
Des larmes, des rires, des brûlures et des bains de graisse de bÅ“uf, des porcs-épics et des girafes sans colonnes vertébrales mais aussi une bande de chômeurs envahisseurs de Suisse, sans oublier un verre de lait équivalent à un verre de lait, et j’en passe des vertes et des meilleures.
Côté musique, l’Oiseau Bleu te balade entre des ambiances 80’s, western-spaghetti, ton cours de flûte de 6ème jusqu’au raggamuffin assumé.
Le tout vendu dans un Super Mega Pack (traduction : pochette surprise) dans lequel tu trouves une BD de l’Oiseau Bleu sauve New-York (dessiné par lui-même), un poster géant de plusieurs hectares et plein d’autres magiques surprises.
Un seul AVERTISSEMENT : L’abus de l’oiseau bleu peut entraîner des conséquences incontrôlables et faciliter le transit automnal.
Bravo L’oiseau !
Indices : L’Oiseau Bleu a également d’autres vies dans ce monde. Il s’appelle aussi Paco chante la paix, Perceval, ou encore Arnaud Aymard.
Cherchez l’énigme…
Réécouter son Interview Surprise ici : http://www.radiobeton.com/www/spip.php?article2596
Le mois de novembre c’est nul, c’est froid et déprimant et on reste enfermé à s’enfiler des piles de disques au chaud en attendant que ça passe. Dans la pile, un objet au visuel étrange et au nom de groupe de hardcore….WARPAINT. The fool.
Platine, écoute et… blocage : une musique étrange et agréable surgit, semble t’il, de nulle part. Des voix féminines angéliques semblent me murmurer que tout va bien aller et m’encouragent à me laisser aller.
Ce que je fais.
Fin de la première écoute sans avoir touché une fois à la télécommande… Une fois remis de ce doux choc, le chroniqueur consciencieux que je suis s’informe, analyse, et essaye de mettre des mots sur ce qu’il entend.
Il apprend ainsi que Warpaint sont 4 (jolies) californiennes (les magazines féminins vont adorer et en profiter pour nous refaire un sujet moisi sur le folk/rock /post rock girl power….) + 1 batteur « comment on appelle le type qui suit les musiciens partout ? » « le batteur ») et que leur 1e maxi Exquisite Corpse mixé par John Frusciante (un ex Red Hot Chili pépère) avait crée le sacro-saint buzz l’an dernier.
Retour à mon bunker, je réécoute en boucle cet album : il me sauve la vie les lendemains (gris) de cuite, il me berce pour m’endormir, me réveille en douceur, il y’a du rock, du post rock, du psychédélisme et des bouts de folk, bref, pleins de choses qu’on connaît déjà mais mélangées de façon totalement personnelle…
J’ai l’impression d’entendre un The XX qui parviendrait à pas m’endormir au bout de 3 morceaux, grâce notamment à une rythmique toujours groovy et chaude mélangé aux guitares glacées de ESG et des voix d’anges, le tout voulant laissant dans un état d’hébetude que peut provoquer certains morceaux cotonneux des Breeders. On me murmure « Feist » pour la voix. Pourquoi pas.
Les harmonies vocales cotonneuses sont assez incroyables, toujours superbes tout en restant totalement sobre pour ne pas dénaturer le propos.
Ce disque est un cocon, un abri réconfortant… celui qui m’accompagnera tout au long de ce mois de novembre pourri et me guidera jusqu’au printemps et, qui sait ? Peut être même jusqu’aux premiers soleils réconfortant de l’été ? (Varosa)
9eme album pour l’américaine, après « Honneybee Girl » (sortie en France seulement).
Sur la pochette de « Secret Blood », on voit : un cd des Black Flag, un vinyle, des livres, un banjo, un mobilier aux couleurs chaudes sur un papier peint glacial… Et ça résume plutôt bien cet album.
On y est comme chez soi. C’est apaisant et rock n roll, chaud et froid, intime, personnel tout en s’adressant universellement à quiconque prend la peine de l’écouter.
La belle Shannon alterne avec brio les morceaux Folk, les berceuses, les titres rock et les tubes noisy pour nous offrir un album qui ressemble déjà à un classique.
En concert Travaux Publics : En Attendant #18 : jeudi 11 Novembre au Petit Faucheux à Tours avec:
Shannon Wright
Faustin Seilman
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