Vous étiez nombreux aux Joulins le 26 octobre dernier pour vous affronter comme des hyènes sur NBA jam, Bomberman, « Heisei inu monogatari bow:Pop’n Smash » ou encore Mario Kart Double dash.
Merci à vous et bravo à la splendide équipe de vainqueurs!
Ce groupe nous vient d’une ville qui a la réputation d’être belle, SEATTLE dans l’Etat de Washington (en haut à gauche de la carte des USA, à la frontière Canadienne, pratiquement). Cette ville est surtout le plus gros vivier de la Planète en matière de groupes et d’artistes en tout genre, tout comme la ville voisine et jumelle, Portland.
A Seattle, Il y a les Seahawks au Foot, les Sonics au basket, les Mariners au Base-ball, CHAMPION au rayon hardcore, et là, il y a CHAMPAGNE CHAMPAGNE, au rayon RAP PUNK SHOEGAZE ! Shoegaze ? Kezako…mais si, ce genre de musique jouée par des mecs à mèches qui portent des converse et qui n’ont qu’une seule obsession (celui ou celle du fond qui vient de me dire « de savoir jouer »…1000 coups de fouets) c’est de jouer le plus fort possible, à la limite de la douleur pour les oreilles Humaines…
Ceci étant dit, CHAMPAGNE CHAMPAGNE est donc un groupe de Rap Punk Shoegaze composé de 3 allumés de la carafe, PEARL DRAGON, SIR THOMAS GRAY, et du producteur DJ GAJAMAGIK (qui a été le batteur et le fondateur du groupe de post hardcore THE BLOOD BROTHERS)et enregistre ce premier album.
Le LP de CHAMPAGNE CHAMPAGNE, dont la pochette a été réalisée par l’auteur de Beavis and Butthead, Mike Judge, est un album sombre, pessimiste, sale, et punk dans l’esprit, et dans le flow. « Swine ? my brother… » est d’une noirceur magnétique, presque envoutante, rappelant sans problème un autre fou, NECRO dans ce rap haineux et fataliste.
Rap annoncant la fin du monde imminente, et paradoxalement, donnant envie d’hurler et de boire des Coors en se disant que le monde part en couilles, mais que ça vaut le coup quand même !
Et un mec qui porte un T shirt d‘UGLY KID JOE ne peut que recevoir le plus grand des respects !
L’assemblée générale a eu lieu mardi 23 octobre, c’est le moment idéal pour poser quelques questions au collectif et prendre des nouvelles de notre cher Bateau Ivre.
Réécoutez l’émission spéciale Rockomotives 2012 et allez découvrir plein de trucs chouettes à Vendôme du 27 octobre au 3 novembre.
Concerts en salles ou chez l’habitant, le meilleur de la scène indé c’est à Vendôme dans quelques jours. Au programme Tepr, College, Youssoupha, Movie star Junkies, Action Beat ou encore le Klub des Loosers, save the date!
Le vinyle sera-t-il vaincu par le CD ? Comment résister aux armées de EP ? Quand est-ce que Béton se mettra enfin aux supports virtuels ? Plein de questions à se poser en ce dimanche d’armistice. Rendez-vous dès 10h pour chiner auprès de la cinquantaine d’exposants, il y en aura pour tous les goûts : les crêtu(e)s, les chevelu(e)s, les hardu(e)s, les yéyéu(e)s et bien sur les poilu(e)s !
Notre invité cette année sera Mathieu Stoldick aka Freakcitydesigns , illustrateur, affichiste, graphiste et super cool.
INFO :
>>> Date : dimanche 11 novembre 2013
>>> Lieu : Place des Halles, salle polyvalente, 37000 TOURS
Après les sorties successives de tous les albums pitchfork possibles de la rentrée, on ne vous cache pas qu’on est à overdose -1. Par conséquent, c’est parfois à reculons qu’on pousse un disque dans la platine (au hasard le dernier Tame Impala). Quand on se réveille le matin en ayant envie de télécharger l’intégrale de Judas Priest, on se dit que bon, quand même, on a envie de crier quelque chose du genre de « Père Dodu j’en peux plus » mais en rapport avec la musique.
C’est là qu’on se rend compte que la vie est quand même parfois bien faite puisque c’est aujourd’hui qu’on met de côté tous les hipsters du monde entier pour un gros album de heavy metal.
Merci THE SWORD de sortir aujourd’hui votre 4e album: APOCRYPHON. (C’est même jouissif de l’écrire)
The Sword viennent du Texas (comme les Marked men, je dis ça comme ça), cet endroit de déglingos qui cuit sous le cagnard et où des hommes en pick-ups poussiéreux boivent de la Bud. C’est leur tournée en première partie de Metallica qui a contribué à les rendre célèbres, ils ont d’ailleurs fait partie des groupes programmés au Orion music festival à Atlantic City, le festival créé par Metallica. Sinon, ils ont sorti avant celui-là 3 albums sur l’excellent label Kemado records (le label de Saviours je dis juste ça comme ça), ou disons le clairement, ils ne sont jamais sorti du sillon cher à notre coeur du heavy metal stoner. Sur Apocryphon on a la joie de retrouver les vieux tricks old school de leur premier album Age of Winters, les gros breaks de batterie à la Bonham, du doom metal qui groove pour écouter à fond dans la Renault 21.
Les charmants garçons nous font même gré d’une intro de morceau électronique sur le dernier morceau Apocryphon, tiens donc, qui fait un peu l’effet d’une teinture ratée: c’est moche mais au bout de 2-3 jours on fera plus gaffe.
A noter la très jolie pochette (aussi baroque et occulte que les paroles de l’album) dessinée par J.H. Williams.