Il paraît que ça fait michou de prendre le micro mais j’men fous !

Nick Waterhouse – Dead room

Guts – The forgotten (don’t look away) feat. Quelle Chrise & Denmark Vessey

Thylacine – Pleasure

Kanye West – Gold digger feat. Jamie Foxx

Fixed Up – Don’t forget

Pink Floyd – Money

Steel Panther – Party like tomorrow is the end of the world

Sudden Infant – Human fly

La Femme – Sur la planche

Boogers – Goin’ downtown

Lafayette – Keys to riviera

DPSLY : La déchéance de Mrs Robinson de Kate Summerscale

AGENDAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

MC Waloobeach – Adapte le flow

Hologram_ – Symmetric lines

Fakear – Neptune

Disclosure – You and me feat Eliza Doolitle (Flume Remix)

Har Mar Superstar – Restless leg

C.Sen – Loin des yeux

Akhenaton – C’est ça mon frère

Steel Panther – Pussywhipped

Ghost – If you have ghosts

Isaac Delusion – Land of gold

Lundispensable

Beach Youth – Days

Mr Flash – Number One

Justice – Let there be light

Fowatile – Love life feat. Talib Kweli

Brody Dalle – Underworld

The Roots – The dark (Trinity) feat. Dice Raw & Greg Porn

Sharon Jones – This land is your land

Tegan and Sara – I was a fool (Bolivard Remix)

Damon Albarn – Lonely press play

Jack White – High ball stepper

Odezenne – Dieu était grand

STEEL PANTHER – All You can eat

(2014 – Open E Entertainment)

Nous n’avons jamais de hardrock en album de la semaine. Ceci est une hérésie je vous l’accorde, mais il y a une explication à cette constante absence : le hardrock est pour beaucoup une musique ringarde jouée par des gens ringards qui s’habillent comme des ringards. Mais lorsque l’on écoute n’importe quel morceau des Californiens de STEEL PANTHER, on ne peut s’empêcher de crier au génie !!!

Années 80-90 : Le hard rock et le glam sont en plein boum. Des groupes comme MÖTLEY CRÃœE, DEF LEPPARD, POISON, SKID ROW ou encore CINDERELLA remplissent des stades, et par la même occasion détruisent des chambres d’hôtels et ont des relations sulfureuses dans les loges avec des fans, parce que tel est l’esprit, parce que tel est le but …

L’abus de drogues et d’alcools en tout genre a toujours été l’une des marque de fabrique de ce style musical qui a remis au goût du jour la célèbre maxime de Ian Dury « Sex, drugs and rock n ‘roll ». Les Californiens en moule-burnes léopard de STEEL PANTHER ne dérogent pas à la règle et le font à fond les ballons !!!

Ne cherchez pas de politique ici, il n’y en a point ! Les sujets sont relativement au ras des pâquerettes, cela ne parle que de filles (à moitié à poil bien évidemment « GLORYHOLE », de fiestas infernales à base de 1 000 000 de bières et de 3 tonnes de Marijuana « PARTY LIKE TOMORROW IS THE END OF THE WORLD », ou de billets verts « IF I WAS THE KING »

Alors, ceux qui étaient nostalgiques de tous ces groupes cités dans cette chronique, et bien c’est chose faite : la relève est assurée !

CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL – Cosmo’s factory

Aujourd’hui dans le Lundispensable, nous allons parler de blues, de rock, de bayou beat et de swamp rock. Mais qui rassemble l’ensemble de ces styles musicaux en un seul ? Je veux biensûr parler de l’un des groupes américains les plus influents de sa génération, Creedence Clearwater Revival, groupe des années 60 et son merveilleux album Cosmo’s Factory. Et oui, on revient aux racines ! Le groupe qu’écoutait ton papa sur 33t les dimanche après-midi d’hiver en disant : ça c’est du rock mon fils !

Cosmo’s Factory sort en juillet 1970, 5ème album de Creedence, certifié disque d’or la même année, il est considéré par beaucoup comme le meilleur disque du groupe, et pour cause : on y retrouve 42 minutes de blues mythique qui résonne encore à notre époque comme un incontournable de la culture américaine.

Le nom de l’album viendrait du hangar où répétait le groupe : COSMO. John fogerty chanteur, guitariste et leader incontesté du CCR était aussi un maniaque de la rigueur et de la perfection, après avoir enchaîné des heures et des heures de répétitions le batteur Doug Clifford surnommera le lieu « The Factory », d’où le nom de Cosmo’s Factory.

Laissons les anecdotes foireuses de côté pour rentrer dans le vif du sujet. Sur 11 titres, 7 sont signés John Fogerty. On débute l’album par Ramble Tamble, qui nous entraîne directement dans le bayou, on se laisse alors rêver que nous sommes jeunes, innocents et que sur les rives du Mississipi un mois de juin, il n’y a jamais eu de moustiques ! Important de préciser que tout comme John Fogerty je n’ai jamais vécu en Louisiane ou dans un autre état du sud des Etats-Unis. Tous les titres s’enchaînent avec une facilité de style assez incroyable, entre blues, country et rock and roll. Soudainement sur Who’ll stop the rain, j’ai envie de me laisser pousser la barbe, les cheveux, enfourcher ma moto et rôder sans m’arrêter dans les contrées perdues des amériques ou éventuellement celles de la touraine. Ce titre qui est une métaphore sur la guerre du Vietnam est sûrement l’une des plus belles ballades de John Fogerty. Oh et puis cette reprise de Marvin Gaye, I Heard It Through the Grapevine, complétement transformée par le groupe mais tellement renversante.

À sa séparation en 1972, Creedence Clearwater Revival aura marqué de son empreinte l’histoire du rock, et COSMO’S FACTORY est pour sûr la pierre la plus solide de l’édifice ! Alors oui, il m’était indispensable de vous faire partager ce groupe bien souvent placé dans l’ombre des Stones et qui a pourtant influencé plus d’un rockeur, c’est tellement moins « mainstream » d’écouter les Creedence plutôt que les Stones et dès la première écoute on comprend tout de suite pourquoi. Ne perdons pas un instant, ambiance à la Easy Rider, un shooter de sky et on s’écoute tout de suite Up around the bend.