Hey ya ! Podcast du Lundispensable de OUTKAST !
Lundispensable Nivek OUTKAST – Speakerboxxx/The Love Below by Beton on Mixcloud
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Welcome to the Jungle ! Lundispensable dur les Guns n’ Fucking Roses !
Lundispensable Yohan GUNS N’ROSES – Appetite for destruction by Beton on Mixcloud
A Mosquito, My libido, quelque chose en O !
Lundispensable Mélissa NIRVANA – Nevermind by Beton on Mixcloud
Ceci n’est pas une banane !
Lundispensable Adèle THE VELVET UNDERGROUND – The Velvet Underground and Nico by Beton on Mixcloud
Nick Waterhouse – Dead room
Guts – The forgotten (don’t look away) feat. Quelle Chrise & Denmark Vessey
Thylacine – Pleasure
Kanye West – Gold digger feat. Jamie Foxx
Fixed Up – Don’t forget
Pink Floyd – Money
Steel Panther – Party like tomorrow is the end of the world
Sudden Infant – Human fly
La Femme – Sur la planche
Boogers – Goin’ downtown
Lafayette – Keys to riviera
DPSLY : La déchéance de Mrs Robinson de Kate Summerscale
AGENDAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
MC Waloobeach – Adapte le flow
Hologram_ – Symmetric lines
Fakear – Neptune
Disclosure – You and me feat Eliza Doolitle (Flume Remix)
Har Mar Superstar – Restless leg
C.Sen – Loin des yeux
Akhenaton – C’est ça mon frère
Steel Panther – Pussywhipped
Ghost – If you have ghosts
Isaac Delusion – Land of gold
Lundispensable
Beach Youth – Days
Mr Flash – Number One
Justice – Let there be light
Fowatile – Love life feat. Talib Kweli
Brody Dalle – Underworld
The Roots – The dark (Trinity) feat. Dice Raw & Greg Porn
Sharon Jones – This land is your land
Tegan and Sara – I was a fool (Bolivard Remix)
Damon Albarn – Lonely press play
Jack White – High ball stepper
Odezenne – Dieu était grand
(2014 – Open E Entertainment)
Nous n’avons jamais de hardrock en album de la semaine. Ceci est une hérésie je vous l’accorde, mais il y a une explication à cette constante absence : le hardrock est pour beaucoup une musique ringarde jouée par des gens ringards qui s’habillent comme des ringards. Mais lorsque l’on écoute n’importe quel morceau des Californiens de STEEL PANTHER, on ne peut s’empêcher de crier au génie !!!
Années 80-90 : Le hard rock et le glam sont en plein boum. Des groupes comme MÖTLEY CRÃœE, DEF LEPPARD, POISON, SKID ROW ou encore CINDERELLA remplissent des stades, et par la même occasion détruisent des chambres d’hôtels et ont des relations sulfureuses dans les loges avec des fans, parce que tel est l’esprit, parce que tel est le but …
L’abus de drogues et d’alcools en tout genre a toujours été l’une des marque de fabrique de ce style musical qui a remis au goût du jour la célèbre maxime de Ian Dury « Sex, drugs and rock n ‘roll ». Les Californiens en moule-burnes léopard de STEEL PANTHER ne dérogent pas à la règle et le font à fond les ballons !!!
Ne cherchez pas de politique ici, il n’y en a point ! Les sujets sont relativement au ras des pâquerettes, cela ne parle que de filles (à moitié à poil bien évidemment « GLORYHOLE », de fiestas infernales à base de 1 000 000 de bières et de 3 tonnes de Marijuana « PARTY LIKE TOMORROW IS THE END OF THE WORLD », ou de billets verts « IF I WAS THE KING »
Alors, ceux qui étaient nostalgiques de tous ces groupes cités dans cette chronique, et bien c’est chose faite : la relève est assurée !
Aujourd’hui dans le Lundispensable, nous allons parler de blues, de rock, de bayou beat et de swamp rock. Mais qui rassemble l’ensemble de ces styles musicaux en un seul ? Je veux biensûr parler de l’un des groupes américains les plus influents de sa génération, Creedence Clearwater Revival, groupe des années 60 et son merveilleux album Cosmo’s Factory. Et oui, on revient aux racines ! Le groupe qu’écoutait ton papa sur 33t les dimanche après-midi d’hiver en disant : ça c’est du rock mon fils !
Cosmo’s Factory sort en juillet 1970, 5ème album de Creedence, certifié disque d’or la même année, il est considéré par beaucoup comme le meilleur disque du groupe, et pour cause : on y retrouve 42 minutes de blues mythique qui résonne encore à notre époque comme un incontournable de la culture américaine.
Le nom de l’album viendrait du hangar où répétait le groupe : COSMO. John fogerty chanteur, guitariste et leader incontesté du CCR était aussi un maniaque de la rigueur et de la perfection, après avoir enchaîné des heures et des heures de répétitions le batteur Doug Clifford surnommera le lieu « The Factory », d’où le nom de Cosmo’s Factory.
Laissons les anecdotes foireuses de côté pour rentrer dans le vif du sujet. Sur 11 titres, 7 sont signés John Fogerty. On débute l’album par Ramble Tamble, qui nous entraîne directement dans le bayou, on se laisse alors rêver que nous sommes jeunes, innocents et que sur les rives du Mississipi un mois de juin, il n’y a jamais eu de moustiques ! Important de préciser que tout comme John Fogerty je n’ai jamais vécu en Louisiane ou dans un autre état du sud des Etats-Unis. Tous les titres s’enchaînent avec une facilité de style assez incroyable, entre blues, country et rock and roll. Soudainement sur Who’ll stop the rain, j’ai envie de me laisser pousser la barbe, les cheveux, enfourcher ma moto et rôder sans m’arrêter dans les contrées perdues des amériques ou éventuellement celles de la touraine. Ce titre qui est une métaphore sur la guerre du Vietnam est sûrement l’une des plus belles ballades de John Fogerty. Oh et puis cette reprise de Marvin Gaye, I Heard It Through the Grapevine, complétement transformée par le groupe mais tellement renversante.
À sa séparation en 1972, Creedence Clearwater Revival aura marqué de son empreinte l’histoire du rock, et COSMO’S FACTORY est pour sûr la pierre la plus solide de l’édifice ! Alors oui, il m’était indispensable de vous faire partager ce groupe bien souvent placé dans l’ombre des Stones et qui a pourtant influencé plus d’un rockeur, c’est tellement moins « mainstream » d’écouter les Creedence plutôt que les Stones et dès la première écoute on comprend tout de suite pourquoi. Ne perdons pas un instant, ambiance à la Easy Rider, un shooter de sky et on s’écoute tout de suite Up around the bend.