« Niveau influenceur je pense que je suis juste en dessous de Mickael Vendetta »

Sufjan Stevens – Make me an offer I cannot refuse

Fuzz – End returning

Creedence – Born on the bayou

Ko Shin Moon – Jamileh

Collection Privée – Torino

Famous – England

Biga*Ranx – Regarde moi

French Cowboy & The One – You wanna dance

San Salvador – La mes de mai

DPSLY / AGENDA

Meridian Brothers – Puya del empresario

Fool’s Gold – Another sun

Wild Fox – Under Rod’s mind

Endless Dive – Wading pool

A$ap Rocky – Electric body ft Schoolboy Q

The Avalanches – We go on

First Aid Kit – The Lion’s roar

Viagra Boys – 6 shooter

A.S.M – Don’t look back

Still Corners – Mystery road

Rubin Steiner – Black wave

Oklou – Girl on my throne

Arte Radio : Thalassa thérapie

Frankie & The Witch Fingers – Let love be love

Simony – Full faya

Fugiya & Miyagi – R-S-I

Bad Nerves – Can’t be mine

PA Salieu – Frontline

Foals – Alabaster

Rone -Esperanza (Dj Lostboi remix)

Fuckep Up – House of keys

Africa Express – Johannesburg

King Gizzard & The Lizard Wizard – Straws in the wind

Souleance – Mont maudit

« Ouais, le parcours classique de la dépression quoi : tu commences par partir en voyage et tu fini à l’éducation nationale »

Two Gallants – Song of songs

Girl In Red – I wanna be your girlfriend

Zinda Reinhardt – Cigano

Kompromat – Niemand

Shame – Alphabet

Shopping – Shave your head

San Salvador – Lo mes de mai

The Avalanches – Wherever you go

2Pac – Ambicionz az a ridah

Yak – Fried

Radikal Guru – Lost & found

Squarepusher – Terminal slam

Lorenzo – Nique la bac

Mansplainning : Pourquoi les hommes manques d’empathie ?

Wild Fox – Under rod’s mind

KoKoKo – Azo toke

Still Corners – Mystery road

Bad Nerves – Can’t be mine

Pasteur & Tsy – Body is fine

Wolfmother – The simple life

King Gizzard & The Lizard Wizard – Automation

Liam Bailey – She hates this life

Fatima Yamaha – Unwashed

L7 – Pretend we’re dead

DPSLY / AGENDA

Meridian Brothers – Puya de empresario

Viagra Boys – Girls & boys

Dizzee Rascal – L.L.L.L

Flamingod – Paradise drive

The Clash – Rudie can’t fall

Metronomy – Heartbreaker

San Salvador – Efans de la campagna

Collection Privée – Torino

Kendrick Lamar – Humble

The Wytches – Cowboy

Motorama – Above the cloud

Ela Minus – They told us it was hard, but they were wrong

 

« Arrêtez d’éternuer dans votre coude, le virus anglais traverse la manche… »

Fatima Yamaha – Spontaneous Order

Tara King Th – Que s’est-il passé ?

Mesparrow – Larmes de coton

Skinshape – Tomorrow

Kavinsky – Odd Look

Wild Fox – Under Rod_s MInd

Pashanim – Airwaves

Mike Posner – Mike Meets Blackbear at Joe’s Falafel

Pasteur & Tsy – Toys 4 Us

Terror – Sink to the Hell

** Des Poches Sous Les Yeux **

** AGENDA **

Orelsan – Le Chant des sirènes

Collection Privée – Exode Astral

Viagra Boys – Ain’t Nice

Fauve – Nuits Fauves

San Salvador – Efans de la campagna

Bad Nerves – Radio Punk

Imagine Dragons – Radioactive (feat Kendrick Lamar)

Timsters – Shine A Light

Jorja Smith – Blue Lights

Ultramoderne – Antédiluvien

** Programme B : Que reste-t-il de Wikileaks ? **

Kid Cudi – The Void

Pixies – Where is my mind ?

Turfu – I Love You Baby

Four Tet – Parallel 2

Fall Out Boy – Lake Effect Kid

J.Cole – Change

Fakear – Neptune

« Exclusif : Le premier ministre devrait annoncer un couvre-feu s’étendant de 00h à 23h59 »

Collection Privée – Torino

Viagra Boys – Girls & Boys

Kanye West – Fade (feat Post Malone & Ty Dolla $ign)

Four Tet – Parallel 4

San Salvador – Quau te mena

** AGENDA **

Skinshape – Tomorrow

Turfu – I Love You Baby

Alt-J – Left Hand Free

Bad Nerves – Radio Punk

** Des Poches Sous Les Yeux **

** [ITW] Wax Tailor – The Shadow Of Their Suns **

Great Mountain Fire – Wide Unknown

Kid Cudi – The Void

Isaac Delusion – Make It (feat Silly Boy Blue)

Fisher – You Little Beauty

Mall Grab – Sunflower

Green Day – Boulevard of Broken Dreams

« Si y’a bien quelqu’un qui m’énèrve c’est Philippe Candeloro »

Chill Bump – Starting from scratch

Still Corners – Mystery road

The Avalanches – The divine chord

Soviet Soviet – Surf a palm

The Voidz – Leave it in my dreams

Magon – Yeah

Wild Fox – Under rod’s mind

Madben – Grief, dance to death

San Salvador – Faï sautar

VSSVD – Mollo

Bad Nerves – Can’t be mine

DPSLY / AGENDA

Wax Tailor – Misery

Collection Privée – Torino

Cloud Nothing – Violent reality

Senbeï – Aniki

Maps – Sleep today

FUKC – Everybody’s lonely

Grandma’s Ashes – Daddy issues

Kid Cudi – Show out

Ecca Vandal – Broke day, party night

Dirk. – Toulouse

Leifure James – Salaninam

San Salvador – Efans de la campagna

Programme B : Où en est Julian Assange ?

King Gizzard & The Lizard Wizard – Minimum Brain Size

Acid Arab – Club DZ

Viagra Boys – Ain’t nice

OPAC – Legless lizard

Ko Shin Moon – Jamileh

Simony – Rayeah

The Avalanches – Wherever you go

Show Me The Body – Camp orchestra

Orelsan – Le Chant des sirènes

C’est avec un peu de retard que j’ai découvert Aurélien Cotentin, ce rappeur Caenais plus connu sous le nom d’Orelsan. Bien qu’il soit sorti en 2011, son 2ème album « Le Chant des sirènes » est arrivé dans mes oreilles seulement pendant mes années lycée, 4 ans plus tard. Mais où est-ce que j’étais en 2011 pour ne pas en avoir entendu parler ? Pareil pour son premier album « Perdu d’avance » qui m’étais inconnu ! Trop jeune peut-être pour écouter des sons comme « Sale Pute » ou encore « Saint-Valentin » … qui ont pourtant fait parler d’eux.

C’est le titre « La terre est ronde » qui m’a initié à l’univers d’Orelsan, et c’était quand même un peu plus approprié pour une jeune fille mineure. C’est LE tube de l’album qui a continué à faire connaître le rappeur mais sous un meilleur angle, avec un refrain qui reste en tête et qui est chanté en chœur lors des concerts.

Après l’obtention du bac, mon amie Claire, qui avait l’album, allais partir pour 1 an en Nouvelle-Zélande, j’en ai donc profité pour lui demander en guise de souvenir d’elle de me le « prêter ». Album qu’elle ne reverra jamais puisqu’à son retour j’ai malheureusement « oublié » de lui rappeler que je l’avais.

« – Claire si tu le cherche il est toujours chez moi ! »

Cet album est un point de rupture car Orelsan ose mélanger pour la première fois réalité et fiction. Avec par exemple le morceau « La petite marchande de porte-clés » où il parle d’une jeune asiatique qui mène une vie difficile à cause, en partie, de la loi de l’enfant unique en Chine. Ou même avec « Double vie » et « Finir mal », deux morceaux qui se suivent et qui racontent l’histoire d’un mec qui trompe sa copine puis qui se fait larguer et en subit les conséquences.

Ce que j’adore dans cet album c’est aussi les nombreuses références qu’il fait, que ça soit culturelles ou à d’autres de ses morceaux, comme au début de « Plus rien ne m’étonne ». Il fait alors référence à son titre « Changement » sorti 2 ans plus tôt qui commençait par « Plus j’avance, plus j’grandis, plus j’comprends rien… » et propose avec ce morceau une suite où il critique sa propre génération.

En mai 2011 il annonce la sortie de cet album avec le titre Raelsan, il faudra attendre 4 mois pour pouvoir écouter « Le Chant des sirènes ». Raelsan c’est un peu l’alter ego d’Orelsan mais masqué, c’est avec ce titre qu’il a décidé de commencer l’album. Excellente intro pour nous emmener dans son univers !

Sur cet album Orelsan ne pèse pas ses mots. Dans « Suicide social » il balance une série de clichés en stigmatisant la quasi-totalité de la population. Il n’épargne personne et dénonce aussi toutes les injustices, les discriminations, les problèmes de société du monde capitaliste dans lequel on vit… un morceau qui aurait pu être biiien plus long que 5 minutes 41 tant il y a à dire. Ce titre commence calmement avec une musique douce et devient de plus en plus puissant pour finir avec un Orelsan qui parle fort, s’énerve et crie à en perdre sa voix, avec un coup de feu comme note finale.
« Suicide Social » est à prendre au second voire troisième degré, car Orelsan se moque de cette tendance à stéréotyper les gens et il affirme que c’est à prendre comme exemple de ce qu’il ne faut pas faire.

Orelsan a attendu 2017 pour sortir un 3ème album après celui-ci, autant dire qu’en 6 ans j’ai eu le temps d’écouter et de réécouter « Le Chant des sirènes », et c’est surement grâce à ça que je le classe dans mes indispensables. Entre temps, on l’a découvert sur de nombreux projets très variés, notamment avec l’album des « Casseurs Flowters », son duo avec Guillaume Tranchant – alias Gringe. Il est d’ailleurs présent sur l’album en featuring dans « Ils sont cools », seul featuring de l’album.
C’est un duo qu’on retrouvera dans le film « Demain c’est loin » co-produit par Orelsan, puis dans la série « Bloqués » diffusée sur Canal +. Orelsan s’est aussi essayé au doublage avec l’animé « One Punch Man », il explore un peu tous les formats.

« Le Chant des sirènes » est pour moi un chef d’œuvre, et on retrouve surtout sur cet album une de mes chansons préférées EVER, que je connais par cœur, c’est « Si Seul ». Je vous laisse avec ce morceau dont je ne pourrai pas me lasser, même dans plusieurs années c’est sûr <3

SAN SALVADOR – La Grande Folie

SAN SALVADOR – La Grande Folie

Sorti : 22 janvier sur Pagans / MDC / Pias

L’histoire des San Salvador est née avant eux. Elle a germée tout d’abord chez Olivier Durif, dans les années 70. C’était un chanteur, accordéoniste et violoniste dans le Grand Rouge, groupe acteur d’une certaine révolution du folk aux côtés des Malicorne ou encore de Mélusine. Olivier est natif de San Salvadour, un petit village perdu en Corrèze. Il y a côtoyé et écouté les personnes âgées de ce territoire rural, et y a découvert une tradition musicale orale, loin des partitions et de l’éducation musicale savante. Une musique qui ne s’était jamais figée, et qui a continué à garder une certaine contemporanéité.

Plus tard, Olivier a eu des enfants. Un frère et une sœur, qui se sont liés avec une autre famille du même village, un frère et une sœur aussi. Et ils ont joués avec un autre petit garçon et une autre petite fille. Ils sont 6 amis et chantent ensemble depuis l’enfance, baignés dans l’isolement sans âge de San Salvadour, guidé par Olivier Durif et son expérience. Petit à petit est née la musique incroyable et intemporelle des San Salvador …

San Salvador, c’est d’abord un langage oublié. Celui de la langue Occitane de l’ouest du Massif Central. C’est aussi le langage des corps, comme percussion, comme faiseurs de mélodie. Le sextet peut jouer n’importe où. Le monde peut s’écrouler, la civilisation s’effondrer, les San Salvador pourront toujours garder intact leur répertoire. Six voix, douze mains, un tambourin et une grosse caisse pour tout instrument. Aucune électricité, aucune machine ne vient s’immiscer dans leur polyphonie vocale qui fait appel à nos tripes, à nos racines, à un temps que nous avons oublié dans nos grandes villes.

Avec si peu, il font tant. Capable de ressusciter en nous notre capacité la plus profonde à sortir de notre corps avec les sons qui sont à notre portée de mains et d’oreille autour de nous, comme des générations et générations pouvaient le faire avant nous. Entrer en transe sans produit chimique, danser frénétiquement sans le kick d’une TR-808, c’est l’expérience bouleversante que propose la musique de cette petite famille de Corrèze. Et c’est un carton plein depuis plusieurs années à chacune de leurs apparitions live, que ce soit en acoustique dans des festivals de musiques traditionnelles que sur l’une des plus grosses scènes des Transmusicales de rennes en décembre 2019, où je les ai découvert. Bien sûr, en commençant l’écoute de ce toute premier album des San Salvador, j’étais à la fois fébrile et inquiet. Fébrile de retrouver cette sensation lorsque je les ai découvert sur scène. Fébrile car fixer cette énergie sur disque ne me semblait franchement pas gagné d’avance.

Mais le pari est réussi haut la main et c’est une belle prouesse ! Les arrangements sont fait pour nous amener au plus près des voix et des corps des six musiciens, plusieurs titres n’ont pas été cédés aux besoins temporels de diffusion radiophoniques et prennent le temps de développer les rythmes nécessaires pour atteindre l’état de transe (plusieurs oscillent entre 9 et 14 minutes, comme La Liseta et son final explosif). Néanmoins soucieux de se rendre accessible, on appréciera aussi quelques « single » au format plus classique qui fonctionnent tout de même très bien (comme Fai sautar), comme une introduction à leur univers plus foisonnant. En tout, c’est un album d’une heure sur 8 morceaux qui nous transporte loin, très loin de chez nous.

San Salvador signe avec ce premier album une entrée dans le paysage discographique Français totalement hors normes. Il n’y a pas lieu de les comparer à d’autres, leur musique est unique : puisant à la fois dans des références ancestrales que notre cerveau a peut-être oublié mais pas nos gênes, tout en gardant une actualité improbable en rappelant le jazz de John Coltrane, la techno brute, ou le bain sonore de My Bloody Valentine. Tout ça, sans électricité.

Allumez votre cœur, laissez-vous emmenez par l’ivresse intemporelle des San Salvador. Et rendez-vous à Aucard de Tours 2021 pour la grande communion lors de leur live !

Le Béton Frais de la semaine !

Émission du 11/01/21

Tara King – Uncolored past (présenté par Ludo)

Turfu – Astrale Nouba (présenté par Enzo)

Terror – Skin to hell (présenté par Charlotte)

Wax Tailor – (présenté par Ludo)

Viagra Boys – Welfare jazz (présenté par Enzo)

Ultramoderne – Demo »D » (présenté par Brice)

Trotski Nautique – Boucherie (présenté par Ludo)

Collection Privée – Ready. Go. Disco (présenté par Enzo)

Grandma’s Ashes – The Fates (présenté par Charlotte)

Four Tet – Parallel (présenté par Ludo)

San Salvador – Le Grande Folie (présenté par Enzo) **Album de la semaine**

Mesparrow – Monde sensible (présenté par Lucie)

Wild Fox – Under Rod’s Mind (présenté par Enzo)

Skinshape – Arrogance is the death of men (présenté par Erwan)

Still Corners – The last exit (présenté par Enzo)

Animal Triste – S/t (présenté par Charlotte)

Rest In Gale – Tombola (présenté par Enzo)

 

 

 

« Le seul vrai confinement c’était le 1er. C’est comme Taxi de Luc Besson »

Bad Nerves – Can’t be mine

Simony – Tout va bien

Slowdive – Sugar for the pill

The Avalanches – Running red lights

Arcade Fire – Neighborhood #2 (laïka)

Kid Cudi – Show out ft Skepta

Tyler Bryant & The Shakedown – Automatic

DPSLY / AGENDA

Yelle – Menu du jour

Lalalar – Mecnum’Dan Beter Haldeyin

Stuck In The Sound – Alright

Pasteur & Tsy – Body is fine

Metz – Hail taxi

Viagra Boys – Creatures

DPSLY

J’ai D’la Locale

Péniche – Cargo

Richardeau / Coulon – Transhumance

G.Bonson – I don’t care

How Low ? – Pretty like my mom

Pensum Reject – Chimix hiker

Ez3kiel – Versus

Toekan – Le nid des murmures

Zoën – Wonderful time

Strawberry Seas – Trampoline

Verbal Razors – Cross the line

Dees Chan – Punching ball ft Miscellaneous

Wicked Vessel – Il terzo occhio della belladonna rossa
Trifouille 1er – Trampolino

 

 

 

« C’est particulier les journées du patrimoine aux States »

Playlist de la Matinale du 08/01 : 7h > 10h

Lost Horizons – Linger (feat Gemma Dunleavy)

Mike Posner – Once In A While (Mike Meets Jessie J)

Red Hot Chili Peppers – Under the Bridge

Jesper Ryom – B1 Forests

** C’est le jeuuuu **

Yes Basketball – Your Nights And Your Days

Skrillex – Would You Ever (feat Poo Bear)

Bad Nerves – Radio Punk

Todd Edwards – Inspire Me

The Neighbourhood – Pretty Boy

** Des Poches Sous Les Yeux **

** Agenda **

Kid Cudi – Show Out (feat Skepta & Pop Smoke)

Tyler Brant & The Shakedown – Misery

Dj Snake – Made In France (with Tchami & Malaa, feat Mercer)

Yungblud – Mars

Black Room Orchestra – Dark Side

Daft Punk – Lose Yourself to Dance (feat Pharrell Williams & Nile Rodgers)

Nekfeu – Malevil (Alpha Wann – Don Dada Mixtape Vol 1)

Magon – Yolanda

Paul Kalkbrenner – Cloud Rider

Zoën – Jumeaux

** Programme B : Mytho(s) 4/4 **

Kanye West – Ultralight Beam (feat Chance the Rapper & Kirk Franklin)

Great Mountain Fire – No Reason

Fall Out Boy – Young And Menace

KUF – Memory Fails Me

Sum 41 – Over My Head (Better Off Dead)

Schoolboy Q – That Part (feat Kanye West)

Timsters – Shine A Light