Aujourd’hui, je vais vous parler d’un disque qui m’a peut être permis d’avoir mon bac. Et du premier coup en plus. A savoir « Reflections » des Finlandais de Apocalyptica.
Vous savez on dit que la musique classique rend « intelligent ». Moi, en terminal, je venais de ronger l’album Mutter de Rammstein, j’avais fait un crochet vers Punish Yourself, donc la musique classique ça m’intéressais bof bof. Et bien finalement, Apocalyptica arrivait à joindre mon goût des musiques extrêmes avec la finesse du classique. Ou du moins, ses instruments, puisque le groupe se compose de trois violoncellistes et d’un batteur.
Cet album, je ne l’ai écouté que trois mois dans ma vie, mais il ne m’a jamais quitté ou presque durant cette période. Je l’avais toujours dans les oreilles quand je me retrouvais au CDI avec ma bande de pote, ou pire encore, à la Maison des Lycéens où les enceintes collectives nous expliquaient de laisser Diam’s kiffer la vibe avec son mec.
Bref, quand j’étais dans ce genre d’ambiance, c’était difficile de me concentrer sur mon bouquin d’économie. Et c’est là où Apocalyptica a été exactement ce qu’il me fallait à ce moment là. Quand les premières notes du prologue de Reflections, j’arrivais directement dans ma bulle.
Non mais pas ça, ta gueule Diam’s !
La rythmique ultra soutenue de la batterie me gardait l’esprit en état d’éveil maximum, et le lyrisme amené par les trois instruments à cordes massifs me donnait un sentiment de puissance, comme si je pouvais tout avaler. Enfin, l’absence de parole empêchait toute autre distraction de ma lecture avide. Et mon bouquin d’éco, c’est bien comme ça que je l’ai avalé, sans sourciller, en retenant un maximum de chose en une seule lecture. Et j’ai eu mon bac. De justesse certes, mais je l’ai eu. Alors merci qui ? Merci le métal !