C’est bon y’en a raz le bol de cette pandémie à la con ! Y’a des jours où il nous est possible d’accepter de rester sagement à la maison mais la première écoute de ce nouveau « VAN WEEZER » des fabuleux rockers geek californiens donne littéralement envie de briser à coup de masse et de Flying V la vue de nos 4 murs imposée par nos gouvernements d’imbéciles…
Dans cette période cheloue où tout le monde se reforme sur soi-même, Weezer déboule au contraire avec les hymnes ultra fédératrices qu’on leur connais sur les meilleurs albums de leur longue discographie avec cette fois ci une touche de HARD / une touche de GLAM / une touche de HEAVY qui rajoute à la magie des accords majeurs une puissance tonitruante.
Après 29 à distiller la quintessence de la power pop, la clique de Los Angeles nous montre enfin son vrai visage en révélant son amour pour les gros rock à guitares grasses. Plus référentiel que jamais, le groupe cite Van Halen of course (dont le titre de l’album fait directement référence, ce qui était prévu avant même la mort de ce dernier…), Europe, The Knack, Ozzy Osbourne, Kiss, Metallica…
Weezer qui nous avait habitués à des (concept) albums à géométrie variable frappent ici très fort avec ce mélange des codes étonnants et tout à fait réussit : S’entremêlent sur l’ensemble des titres des refrains tubesques semblables à la marque de fabrique habituelle du quatuor entre-mélés de tapings, passages trashs, « riffs acerés et bien velus » comme on dit dans les instances du talmé !
Un album qui donne envie de s’inscrire à tous les contest d’air guitar du monde tant la richesse des émotions est multiple sur chacun de ces titres.
Weezer étaient déjà la ref mondiale de la power pop, les voilà désormais héros d’un nouveau genre : La hard pop !
A écouter d’urgence en attendant les moshs pop pits des américains et leur tournée européenne en 2022 annoncée en parallèle de la sortie de ce 15ème album (prévu à la base pour 2020 mais retardé pour case de vous savez quoi)