La découverte du comos selon le prisme de la musicienne Jane Weaver possède quelque chose d’assez hypnotique et plus on écoute l’album Modern Kosmology, plus nous sommes happé par l’écriture et la recherche d’un album qui cherche avant tout à retranscrire le Krautrock des 70’s, la musique cosmique de Stereolab ou Broadcast mais aussi un monde parallèle et unique que Andy Votel a donné à voir via un artwork graphique et psychédélique. Mais avant tout chose, qui est Jane Weaver ?
Démarrant la musique il y a une vingtaine d’années avec Andy Votel (créateur du très Giallesque label Pre-Cert Home Entertainment et de mixtape de mauvais genre), Jane Weaver s’est entouré des groupes Kill Laura & Misty Dixon qui l’ont aidé à développer sa propre singularité musicale, qui, à l’écoute du son dernier album, est bien solide et d’une précision qui accroche les oreilles. Si vous avez aimé l’album de Vanishing Twin l’année dernière, Modern Kosmology arrivera à prendre les vibrations de votre cÅ“ur par une accroche Pop synthétique et mélancolique aux charmes désinvoltes (Slow Motion), tout en oubliant pas les répétitions groovesques avec le charme typique du Krautrock (The Architect). Très souvent fluide, l’album marche sur les terres du psychédéliques 60’s (Valley ; Ravenspoint) … mais une chose est sure : Modern Kosmology est une (possible) extension aux films More & La Vallée de Barbet Schroeder.
Jane Weaver sera à la Maroquinerie (Paris) le 2 juin 2017 avec Bertrand Burgalat et Froth pour une soirée Gonzaï.