Iggy Pop : Lust for Life – 1977
Aujourd’hui, chers frères et sÅ“urs, je viens vous raconter l’histoire d’une rédemption. Une résurrection, même. Que dis-je, un miracle.
C’est l’histoire d’un iguane sauvé par un ex-extraterrestre. C’est l’histoire d’un album solo issu d’une trilogie.
C’est l’histoire de Lust For Life, le deuxième album solo d’Iggy Pop, sur lequel David Bowie occupe une place majeure.
Je vous assure, j’exagère pas, c’est Iggy Pop qui dit lui-même de Bowie :
«Ce type m’a sauvé de l’anéantissement professionnel et peut-être même personnel (…) Il m’a ressuscité ».
Ben ouais, après tant d’années à se remplir le nez de poudre et se couvrir le torse de beurre de cacahuète, l’iguane avait un peu pété les plombs. Alors il est parti se reposer pendant un an, et c’est Bowie qui est venu le chercher au fond de sa chambre capitonnée.
Et il a bien fait, sinon on n’aurait peut-être jamais entendu ce titre d’une ironie mordante :
Et cet album regorge de tubes absolus, bien que les grincheux pourront dire : « ouais Iggy Pop c’était bien à l’époque de Raw Power, quand il étaient vraiment punks, après c’est juste devenu de la pop new-wave ».
Nous pourrions entrer dans un long débat pour définir quelles sont les origines de la new wave pop post-punk, mais il paraît que j’ai plus que 3 minutes pour finir ma chronique. Mais pour consoler les grincheux, Raw Power pourrait faire l’objet d’un autre lundispensable prochainement !
Et honnêtement … le titre qui donne son nom à l’album, Lust For Life … c’est pas le meilleur jeu de batterie de tous les temps ?
En tout cas, même si Iggy Pop n’est que de passage, il aura pris le temps de marquer l’histoire du rock, et on souhaite que ça continue !