JON HOPKINS – Immunity

Cette semaine je ne vous emmène pas dans mes souvenirs d’ado, je ne vous parlerai pas d’un de mes albums de proust, pas de nostalgie au programme.

Mon lundispensable il date seulement de 2013. A l’époque j’étais encore étudiant, je terminais mon master dans la ville rose, et je ne demandais qu’à écouter de nouvelles choses.
C’est un matin au lever du soleil sur les toits toulousains, au détour d’une suggestion youtube que l’épiphanie arriva.

Montée sublime, interminable, évidente et ultra efficace.
Wire, 4ème morceau de l’album Insides, sorti en 2008. Je découvre Jon Hopkins.
Album téléchargé en toute illégalité, tubes fracassants, mélodies popisantes… Je me renseigne et j’apprends que le mec est pote avec Brian Eno et qu’il a produit l’album Viva la Vida de Coldplay ??

Ah bah ouais Coldplay ! Mr. Hopkins leur a refilé un de ses morceaux pour l’intro de leur album, un peu inclassable l’animal !

Comme j’ai énormément de chance ma dernière trouvaille décide de sortir un nouvel album, après 5 ans d’absence : Immunity

D’abord évidemment il y a cette claque magistrale, Open Eye Signals, IDM classe et accessible, Hopkins démocratise un genre pointu et parfois élitiste, c’est le croisement des genres, la réconciliation entre acharnés du dancefloor, et les geeks de salon.

Immunity s’écoute d’une traite, c’est une seule et même pièce d’une cohérence et d’une homogénéité qui force le respect, un voyage beau, éprouvant et transcendant.

On passe tour à tour de vagues rêveuses et planantes…

… aux gifles subtiles et oppressantes…

…entre-mêlées et parfaitement orchestrées.

De la chance encore quand le festival Electro Alternativ le programme un mois après la sortie de l’album dans cette chouette salle appelée La Dynamo des origamis géants brillent au dessus de la scène et Jon Hopkins commençait son set par We Disappear.

Enzo on le voit quand aux Ilots ou à Aucard ? 🙂

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