WEEZER – Blue Album

Il y en a eu pas mal d’albums de pop dans les Lundispensables, les Pixies, les Zombies, Oasis, Franz Ferdinand. Voici donc le 1er album des Californiens de WEEZER, de 1994. Figurez-vous que j’ai toujours nié le fait que j’étais un popeux refoulé, et ça, c’est dur à encaisser quand on s’est toujours dit fils de Satan et fan de Mötley Crüe. Je veux en venir au fait qu’un jour, comme ça, je décide de me replonger dans la discographie de Weezer, en commençant naturellement par le premier, un peu comme Groot dans Gardiens de la Galaxie quand il se présente: il commence par le début ! Le premier morceau « My Name is Jonas » déjà, me fait dire qu’avec un son pareil, ils auraient largement pu faire du punk rock, en plus, ils en ont le look.

Puis au fil de l’album, arrivent les claques phénoménales, en commençant par le formidable « Buddy Holly »

ou le très punk « Wax of America ». Puis, à ce moment de l’album, plus connu sous le nom de « Blue album », puisque la pochette comme le nom l’indique est bleue, – je me suis déjà pas mal penché sur les paroles abstraites du groupe et sur la vie de Rivers Cuomo, le leader, qui a fait voeu d’abstinence comme les Frères Jonas durant deux ans après cet album…Quelle mouche l’avait piqué ?…bref – arrive l’incontournable « Say ain’t it so », tube interplanétaire et meilleur morceau du jeu Rock band après le « Heartbreaker » de Pat Benatar et le « Free Bird » du Lynyrd.

Et je me dis à ce moment là « ben dis donc… » haha…c’est con comme réaction, hein ? C’est surtout que tous ces morceaux, je les connaissais, c’est juste que je les avais refoulés, mis quelque part dans un coin de mon cerveau, dans le tiroir « émotions brutes » et que j’avais cru que le dossier était clos. Et que cette avalanche de tubes me donne envie d’être américain, de jouer au baseball, de mâcher du tabac, et éventuellement de boire du Jim Beam à mains nues, et d’être bourré dans une teuf de la fraternité Alpha Gamma du Campus où je fais mes études de cinéma, la classe. A noter que le morceau de bravoure de 8mn qui clôt cet album, « Only In dreams » est l’un des tous meilleurs morceaux de l’histoire de WEEZER. « Blue album », de Weezer, chef d’Å“uvre absolu, qui est à la pop américaine ce qu’Obituary est au death metal, une pierre angulaire, une poutre, une boussole au milieu du désert, une chose vitale et indispendable. Allez, on conclut avec l’énième tube UNDONE (the sweater song) ! Et moi, je file m’acheter des gobelets rouges pour la fête de ce soir !

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