Imaginez faire du surf en plein hiver en Islande, ou sauter en parachute mais sans être sûr d’avoir réellement pris votre paquetage, ou roulez à 150KM/H au volant d’une Corvette 78 dans le sens contraire sur l’autoroute du Soleil, ou tout simplement écouter « Clandestine » d’Entombed en se disant que la vie vaut vraiment la peine d’être vécue. Et bien, voyez vous, c’est ce que l’écoute de l’album de ce Marseillais fait ressentir.
Tant de superlatifs pour décrire « Taking off », premier album de Martin Mey, accompagné de Laurent Tamagno, Batteur de M83, sur cette oeuvre lumineuse et intimiste qu’on pourrait ranger sans remords à côté de Yalta Club, de WoodKid, de Team Ghost ou encore des Anglais de Grasscut. Vous voyez que je n’étais pas en train de vous la faire à l’envers ?
Mise à nu sans pudeur, Cet album est rempli de chansons s’élevant dans le ciel comme de majestueux goélands, « One time too many » qui ouvre le disque, ou le suivant, « Seed Song », ou encore « Elephant » , 12 Chansons, 12 poèmes, 12 appels aux multiples entités qui hantent le cerveau génial de Martin Mey, qui signe ici un formidable coup de maitre ! « Chapeau l’artiste » comme on pourrait entendre à la buvette de l’AS Saint Branchs un samedi de match ! Suprise de cette fin d’année. En écrivant cette Chronique que l’on croirait sous acide, j’ai un T shirt avec une licorne, et je tire en l’air avec des flingues imaginaires !