J.C. SATAN – Faraway Land – sortie le 22 octobre sur Teenage menopause

A Radio Béton, chiens fous que nous sommes quand on s’est aperçu qu’il y avait un groupe qui s’appelait J.C. SATAN, on a d’abord cherché toutes les blagues possibles à faire, les jeux de mots, les calembours pour évacuer le trop-plein d’énergie (=humour stupide) qu’on a en nous. Et puis, calmés, on a écouté la musique et on les a quasi immédiatement aimés d’amour pur et véritable puis invités à boire des bières Jamiroquai à Aucard de Tours.

JC SATAN font du garage plutôt bruyant mais avec de belles mélodies, comme si les Troggs avaient rencontré une bande de riot girls.

On avait déjà adoré Hell death Samba, à l’écoute de Faraway Land, leur 3e album, il est clair que les bordelais ont passé un level. Sous une première couche garage psyché, on découvre une production très 60’s, avec cette basse bien ronde très en avant qui leur donne une grâce anglaise et fait un clin d’oeil à tous les beaux albums de pop psyché oubliés auxquels les Beatles avaient ouvert la voix. L’intro de Psalm ressemble au Blue Jay way de George Harrison, et rien que ça, c’est génial.

Loin de ressembler à tous les groupes de blousons en jean qui font du garage, JC SATAN ont la fraicheur et l’énergie des groupes Kill rock stars et Matador des années 90, la coolitude et les cheveux dans les yeux: on pense à Huggy Bear et à Bikini Kill et parfois même à Bis.

Faraway land est plus bruitiste, veut aller plus haut, plus fort, plus vite (jusqu’au bout de l’extrême limite) que son prédecesseur Hell death Samba, et l’objectif est atteint. L’album sort le 22 octobre sur Teenage Menopause, et ils seront aux Joulins le 4 octobre grâce à nos amis d’Endless summer.

Je pourrais dire c’est chanmax mais je le dirai pas.