Sortie cette semaine sur Born Bad Records.
Commençons par parler de la pochette. Très différente de la précédente. Loin d’être épurée, elle est réalisée par Chaix, un artiste brut, maniaque et collectionneur d’étiquette de fruits et légumes qu’il utilise pour composer des fresques d’autocollants.
Le son maintenant.
Toujours aussi difficiles à cataloguer.
Entre post punk et rock garage, électro Lo FI et psychédélisme décadent, hip hop et wird punk. Toujours aussi difficile à cataloguer, reconnaissable entre mille mais sous une forme différente de celle que l’on pensait connaître. Pourquoi?
Peut être parce que cet album est un enchaînement de tubes;
Peut être parce qu’on l’attend depuis 3 ans;
Peut être parce qu’il est vraiment dansant;
Sans doute parce qu’il intègre des cordes.
Ce sont en effet 4 titres – enregistrés à Tel Haviv, sous la houlette de Ilan Volkov, un chef d’orchestre Israelien et de sa femme Maya Duniets, aux arrangements – qui permettent de qualifier ce nouvel opus de Cheveu comme de la musique LoFi Symphonique puisqu’il FAUT une étiquette. Mais ne nous y trompons pas, Cheveu, c’est bien plus que ça.
Cheveu en 2011, c’est 1000 et ces 13 titres surréalistes, classieux, dynamiques et vitaminés dont on ne risque pas de se lasser.